HSBC croit au potentiel des actions en 2012

Par Ronald McKenzie | 20 Décembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors que les Bourses mondiales se montrent très nerveuses en cette fin d’année, Gestion Globale d’actifs HSBC estime que ces conditions créent « un ensemble d’occasions de placement potentiellement intéressantes en 2012 pour ceux qui investissent dans une perspective à long terme ».

Pour HSBC, les actions offrent la meilleure valeur en 2012, même si les investisseurs doivent s’attendre à ce que la performance à court terme continue de fluctuer. « Beaucoup de sociétés sont financièrement solides, s’étant livrées à leur propre cure d’austérité, et cette solidité permet de prévoir une croissance continue des dividendes versés aux investisseurs », note la HSBC.

Le Canada est bien positionné pour continuer de profiter de la demande des marchés émergents. La décision de la Chine d’assouplir sa politique monétaire devrait permettre un atterrissage en douceur pour l’économie chinoise, ce qui devrait aider à soutenir la demande pour les principaux produits de base canadiens. Les prix des produits de base ont subi des pressions en novembre et au début du mois de décembre, mais HSBC croit que la demande à long terme restera prometteuse.

Aux États-Unis, même si l’avenir économique s’annonce difficile, particulièrement en raison du chômage élevé, le pays semble enregistrer une croissance plus forte que d’autres économies développées. Cela pourrait soutenir jusqu’à un certain point les bénéfices des entreprises en 2012, au moins par rapport à d’autres marchés développés, en particulier si les mesures de stimulation économique sont prolongées en 2012.

En Asie, HSBC favorise les actions chinoises en raison de leurs évaluations « jugées attrayantes en ce moment ». Les actions se négocient actuellement sur le marché à environ huit fois les bénéfices de 2012. La montée rapide des prix de l’immobilier résidentiel en Chine pourrait s’inverser, ce qui aurait pour effet de déstabiliser certaines parties de l’économie, mais HSBC estime « qu’un atterrissage en douceur demeure le scénario le plus probable ».

Les actions d’Amérique latine sont également attrayantes, avec un ratio cours/bénéfice d’environ neuf fois les bénéfices de 2012. « Sur le plan macroéconomique, la situation de beaucoup de pays d’Amérique latine est plus enviable que celle des pays des marchés développés grâce au niveau de confiance plus élevé des consommateurs et à la solidité des finances publiques », fait remarquer HSBC.

Les doutes quant à la fermeté continue des produits de base font craindre une dégradation des perspectives de cette région, mais la banque qualifie de faible la probabilité d’un effondrement comparable à celui de 2008-2009. « Si un repli prolongé devait se produire, ces économies ont les outils nécessaires pour y faire face et elles disposent notamment d’une bonne marge de manœuvre pour réduire leurs taux d’intérêt afin de stimuler l’économie », indique HSBC.

Ronald McKenzie