La CIBC pourrait souffrir de la faiblesse des hypothèques à risque

25 juillet 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La dégringolade du marché immobilier américain pourrait avoir des répercussions sur la Banque CIBC. Ses actifs pourraient se déprécier de 50 à 100 millions de dollars en raison de la faiblesse des titres affectés par le marché des hypothèques à risque, selon un analyste de RBC Marchés des capitaux.

La banque pourrait ainsi enregistrer une baisse de 5 % de son bénéfice durant le trimestre se terminant le 31 juillet, d’après un rapport d’André-Philippe Hardy. Ce dernier a revu à la baisse la prévision du bénéfice par action, la faisant passer de 2,01 $ à 1,90 $.

D’après lui, l’institution a déjà inscrit une dépréciation de 25 millions de dollars en avril. L’évaluation de la baisse trimestrielle a été effectuée sur cette base.

Les marchés américains ont été secoués par des inquiétudes reliées aux hypothèques à risque, un type de prêt immobilier consenti aux personnes ayant un mauvais dossier de crédit. La plupart des titres détenus par la CIBC doivent être évalués au cours du marché ce qui, selon les principes de comptabilité, oblige l’institution à inscrire toute perte afin d’indiquer ce qui arriverait si ses positions étaient vendues immédiatement.

André-Philippe Hardy croit toutefois que toute dépréciation d’actifs serait en partie compensée par une diminution des impôts sur le revenu, notamment. Le porte-parole de la CIBC a affirmé que son institution ne commentait pas les rapports d’analystes. Au moment de mettre en ligne, l’action de la CIBC reculait de 0,94 $ et se négociait à 95,13 $.