Les employés désirent avoir un impact positif

Par La rédaction | 2 mai 2024 | Dernière mise à jour le 1 mai 2024
2 minutes de lecture
Une main verte avec la texture d'une feuille tient un germe. Arrière-plan avec un sol aride et sec. Blanchiment écologique et changement climatique
franco tognarini / iStock

Pour la majorité des travailleurs, avoir un emploi qui a un impact positif sur la société (57 %) et sur l’environnement (55 %) devient de plus en plus important, révèle une étude menée par Indeed auprès de 1 000 travailleurs et de 500 employeurs au Royaume-Uni et rapportée par Workplace Insight.

Toutefois, trouver un emploi lié au développement durable n’est pas une mince affaire. Selon 42 % des sondés, il existe encore trop d’obstacles à l’entrée dans le secteur. Plus du quart d’entre eux (27 %) disent avoir tenté de se reconvertir dans le secteur du développement durable sans succès.

Le lieu de résidence peut notamment être un obstacle pour réussir à travailler dans le milieu, puisque 42 % des personnes interrogées déclarent que leur lieu de résidence les retient de manière significative.

La rémunération est un autre facteur dissuasif, puisqu’un quart des personnes interrogées soulignent qu’il n’y a pas assez de postes rémunérés où postuler. Et lorsque les postes le sont, les salaires sont souvent jugés inadéquats.

Mais l’envie de se lancer dans le domaine est tellement puissante que 26 % des répondants assurent qu’ils accepteraient une baisse de salaire et 44 % n’hésiteraient pas à changer de domaine professionnel pour cela.

À noter que ces pourcentages changent beaucoup en fonction de la tranche d’âge des répondants. Ainsi les 18-24 ans sont davantage prêts à accepter une réduction de salaire que les 35 à 44 ou les 45 à 54 ans, puisque 42 % des plus jeunes employés accepteraient une telle baisse contre seulement 23 % et 18 % respectivement des travailleurs plus âgés.

Un autre obstacle majeur est la crainte de l’écoblanchiment. Un travailleur sur cinq avoue avoir renoncé à un poste dans le domaine du développement durable en raison des références de l’employeur qui ne correspondaient pas à ses déclarations.

Les recruteurs, de leur côté, craignent d’être perçus comme faisant de l’écoblanchiment et n’osent donc pas recruter.

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La rédaction