Comment protéger un REER contre la récession

19 février 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

<meta name="amorcearticle" content="Le journaliste Bryan Borzykowski, du site Advisor.ca, a demandé à Gavin Graham, chef des placements aux fonds GGOF, ce que les investisseurs peuvent faire afin de protéger leur épargne-retraite contre les effets négatifs d’une récession. »><meta name="summary" content="Comment protéger un REER contre la récession – Le journaliste Bryan Borzykowski, du site Advisor.ca, a demandé à Gavin Graham, chef des placements aux fonds GGOF, ce que les investisseurs peuvent faire afin de protéger leur épargne-retraite contre les effets négatifs d’une récession. »>Comment protéger un REER contre la récession

Le journaliste Bryan Borzykowski, du site Advisor.ca, a demandé à Gavin Graham, chef des placements aux fonds GGOF, ce que les investisseurs peuvent faire afin de protéger leur épargne-retraite contre les effets négatifs d’une récession.

Le stratège a indiqué que l’achat de fonds de dividendes représente un choix logique. En effet, ces fonds détiennent des actions de bonne qualité reconnues pour verser des dividendes en tout temps, peu importe l’état du marché.

Les investisseurs pourraient manifester de l’inquiétude à l’endroit des actions des banques, génératrices de dividendes. Les titres bancaires ont été malmenés récemment, happés par les problèmes de crédit aux États-Unis et au Canada. Gavin Graham souligne que les fonds de dividendes concentrés en actions des banques rapportent plus que les obligations gouvernementales. «Environ 4,75 % comparativement à 3,82 % pour une obligation de 10 ans du gouvernement du Canada», précise-t-il.

Les banques canadiennes sont parmi les entreprises les plus stables et les plus rentables au pays. «En 25 ans, aucune d’elle n’a réduit son dividende», note Gavin Graham.

Les fonds de dividendes sont avantageux, car, dans un REER, l’argent est habituellement réinvesti en nouvelles parts. Lorsque les cours boursiers chutent, cela permet de se procurer plus de titres à un prix avantageux

Investir dans des fiducies de placement immobilier (REIT) constitue une autre avenue pour les placements REER. Non seulement versent-elles des distributions sur une base régulière, mais les épargnants peuvent en acquérir les parts à bon prix actuellement. «L’an dernier, il fallait payer une prime de 20 % pour acheter des unités de fiducies de placement immobilier. Aujourd’hui, on peut se les procurer à 20 % de rabais», dit Gavin Graham. Contrairement aux États-Unis, les fiducies canadiennes de placement immobilier n’ont pas été affectées par une crise du crédit. En outre, la baisse attendue des taux d’intérêt favorise ce type d’investissement.

Pour finir, Gavin Graham rappelle que les marchés émergents peuvent aider les détenteurs de REER à se prémunir contre une récession aux États-Unis. Un grand nombre d’entreprises chinoises sont en pleine expansion. Il cite Hong Kong Bank et China Light and Power, qui versent un dividende de 5 % environ. Il souligne que la croissance des pays en émergence pourrait durer entre 10 et 20 ans encore. «Les investisseurs doivent être exposés à un tel marché», conclut-il.