Immobilier : l’accessibilité s’améliore dans la région de Montréal

Par Ronald McKenzie | 8 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Luxury Home In Expensive Subdivision

Pour un deuxième trimestre consécutif, l’accès à la propriété immobilière s’est amélioré dans la région de Montréal. En effet, les mesures d’accessibilité de RBC y ont descendu dans tous les types de propriétés.

RBC constate un recul notable de 2 % dans la catégorie des maisons de deux étages, pour lesquelles le ratio d’accessibilité se chiffre à 50,2 %. Rappelons que les mesures d’accessibilité de RBC expriment la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer au paiement des coûts de propriété d’une résidence au prix courant. Plus le pourcentage est bas, plus grande est l’accessibilité à la propriété.

Dans la catégorie des appartements en copropriété, le recul est de 1,3 % à 31,3 %. Pour les bungalows individuels, il est de 0,7 % à 40,1 %. Toutefois, les reventes à Montréal ont décru de 2,4 % au cours des derniers mois de 2011.

« Le ralentissement du marché de la revente dans la région de Montréal à la fin de 2011 est attribuable en grande partie au recul du marché de l’emploi. Ce repli considérable continuera de peser sur la demande et sur les conditions du marché à court terme. Des pressions favorables à la poursuite de la remontée de l’accessibilité continueront donc de s’exercer dans la région de Montréal », a commenté Robert Hogue, premier économiste à RBC.

À l’échelle du Québec, la mesure se rapportant aux maisons de deux étages a diminué de 2,6 % à 40,5 % au 4e trimestre de 2011. Celles relatives aux bungalows individuels et aux appartements en copropriété ont reculé légèrement (de 0,2 % et 0,5 %, respectivement), et correspondent toutes deux à leur moyenne à long terme.

« Avec des niveaux d’accessibilité frôlant leurs moyennes historiques, un vif regain du marché de la revente au cours des derniers mois de l’année dernière et des conditions de marché favorisant l’équilibre entre l’offre et la demande, nous prévoyons que le marché de l’habitation au Québec sera plutôt stable en 2012, comparativement à 2011 », estime Robert Hogue.

Ronald McKenzie