Les déclarations de revenus, une précieuse source d’information

Par Ronald McKenzie | 14 septembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les T1 des vos clients peuvent révéler de précieuses informations à leur sujet et vous aider à mieux les servir, rapporte Advisor.ca.

Par exemple, la ligne 365 de l’Annexe 1 vous indiquera quels sports pratiquent leurs enfants. La ligne 349, les organismes de bienfaisance qu’ils encouragent.

Mais, de façon plus large, l’examen des T1 vous fournira l’occasion de définir les éléments de planification dont vos clients peuvent avoir besoin. Les Annexes 4 (revenus de placements) et 7 (REER, RAP et REEP) disent s’ils détiennent des investissements dans diverses institutions financières. Le cas échéant, demandez-leur les relevés de placement afin de vous assurer que leurs actifs sont adéquatement diversifiés. Il est possible qu’un regroupement de ces actifs soit bénéfique.

Les intérêts déclarés à la ligne 121 de l’Annexe 4 donnent une bonne idée des liquidités qui peuvent dormir dans des comptes bancaires. Ce renseignement vous permettra de discuter de la gestion des dettes. Par exemple, des excédents d’espèces pourraient servir à réduire un prêt hypothécaire ou, mieux, un solde de carte de crédit.

Si vos clients ont des enfants de moins de 6 ans, vérifiez s’ils reçoivent la Prestation universelle pour la garde d’enfants (T1, ligne 117). « Les contribuables aisés oublient souvent de demander la PUGE », prévient Advisor.ca. Ils se privent ainsi de sommes qui peuvent être intéressantes.

Si vos clients ont inscrit un montant à la ligne 318 de l’Annexe 1, cela veut dire que l’un de leurs enfants souffre d’un handicap, mais qu’ils vous l’ont caché. Si c’est le cas, vous devriez leur parler des avantages fiscaux liés au Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), et de la possibilité de toucher une subvention du gouvernement canadien.

Enfin, l’analyse des documents fiscaux de vos clients vous permettra de voir s’il existe un écart entre les revenus des conjoints. Si oui, ils auraient peut-être intérêt à fractionner leurs revenus, s’ils le peuvent. Le conjoint le mieux nanti pourrait même prêter de l’argent à sa douce moitié au taux de 1 % prescrit par le gouvernement. Cette dernière ferait alors tous les investissements du couple. Comme elle serait imposée, à un taux marginal inférieur, cela permettrait au ménage de réduire sa facture totale d’impôts.

Ronald McKenzie