Aînés et marché immobilier canadien

Par La rédaction | 22 novembre 2023 | Dernière mise à jour le 21 novembre 2023
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La majorité des ménages âgés préfèrent vieillir dans leur domicile, c’est ce qui ressort du rapport intitulé Le marché sous la loupe de l’automne 2023 de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

En effet, les résultats du rapport montrent qu’une large proportion de ménages âgés, surtout chez les plus jeunes, préfèrent conserver leur maison plutôt que de la vendre.

En fait, la proportion de ménages d’aînés qui mettent en vente leur propriété résidentielle n’est élevée que dans les groupes d’âge relativement plus vieux.

Par ailleurs, si la copropriété gagne en popularité auprès des ménages propriétaires canadiens à mesure qu’ils prennent de l’âge, la transition vers ce type d’habitation demeure cependant très limitée, constate la SCHL.

Parmi les trois plus grandes régions métropolitaines du Canada, les ménages d’aînés de Vancouver et de Toronto sont les plus susceptibles d’effectuer la transition vers la copropriété en vieillissant, alors qu’à Montréal, ils optent davantage pour des logements locatifs.

Quant à l’idée de passer à un logement plus petit, les ménages canadiens âgés privilégient de plus en plus cette option en vieillissant. Cette tendance n’est cependant observée que pour une minorité d’entre eux.

À la lumière de ces résultats, la SCHL recommande de réfléchir à des solutions afin d’accroître l’offre à partir des logements existants, comme la création de logements accessoires ou de maisons sur ruelle.

En outre, suivant l’évolution du marché de l’immobilier et le vieillissement de la population, les questions suivantes se posent : Le maintien à domicile gagnera-t-il en popularité chez les aînés? La hausse récente des mises en chantier de logements locatifs dans plusieurs RMR incitera-t-elle plus de ménages d’aînés à choisir la location?

« Les réponses à ces questions révéleront les tendances qui façonneront le marché de l’habitation et nous permettront de mieux comprendre comment rétablir l’abordabilité sur le marché canadien de l’habitation de demain », conclut la SCHL.

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La rédaction