Bon golfeur = bon investisseur !

Par Ronald McKenzie | 28 juin 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La firme TD Waterhouse et le golfeur professionnel Rémi Bouchard dressent plusieurs parallèles entre la pratique du golf et l’investissement.

« Ce que j’explique avant tout dans mes leçons, c’est qu’il n’existe pas une seule et unique façon de bien frapper la balle, que vous jouiez dans les 70 ou que vous soyez débutant. Il y a bien sûr quelques principes de base éprouvés, mais autrement, il y a de nombreuses façons de faire en sorte que la balle entre dans le trou. Les meilleurs golfeurs combinent intuition, discipline, principes de base et bons conseils », indique Rémi Bouchard.

Voici des conseils pour améliorer son « jeu d’investissement » :

1. Avoir un plan de match Au golf. Les meilleurs joueurs ont un plan de match pour chaque partie : le choix de bâton pour chaque coup, les cibles à viser, même le moment où prendre plus de risque. Il est important de ne pas déroger de ce plan, mais il est tout aussi important de le modifier si les choses ne se passent pas comme prévu.

En investissement. Il faut se doter d’un plan financier qui établit clairement les objectifs à court et à long termes, afin d’obtenir un portefeuille diversifié composé d’obligations, d’actions et d’autres produits de placement. « Il est important d’adhérer à son plan, mais vous devriez le passer en revue et l’ajuster périodiquement », souligne TD Waterhouse.

2. Adopter des principes de base Au golf. La majorité des grands joueurs appliquent les mêmes principes de base éprouvés. On peut avoir l’impression que chaque coup est différent, mais il y a des règles d’or touchant la prise, le plan de l’élan et la position à l’impact qui ne varient pas et sont répétées souvent. Les techniques de base sont le fondement d’un jeu solide.

En investissement. Tout portefeuille solide se fonde sur un plan financier rigoureux qui reflète les décisions au regard de trois principes de base : les objectifs d’investissement, le niveau de rendement souhaité et la tolérance au risque.

3. Demander conseil à un expert Au golf. Même des champions comme Tiger Woods jugent nécessaire d’avoir un entraîneur.

En investissement. Les conseillers aident les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers, comme la retraite, l’arrivée d’un enfant ou tout autre événement majeur de la vie. « La clé, c’est de trouver quelqu’un à qui on peut faire confiance. Prenez le temps de bien choisir et, surtout, assurez-vous que vos philosophies concordent », dit TD Waterhouse.

4. Rester dans sa zone de confort Au golf. Dans une compétition, jamais on ne verra un golfeur professionnel tenter un coup qu’il n’aura pas maintes fois répété. Le niveau de confiance requis pour jouer aux plus hauts niveaux provient de la conviction que l’on a de la réussite du coup envisagé, faute de quoi il sera raté. Ce sont les débutants qui courent des risques non essentiels ou qui tentent de nouvelles choses sur le terrain. Il importe de prendre un risque uniquement après mûre réflexion.

En investissement. La clé est de comprendre et de respecter sa tolérance au risque. Il est important d’être à l’aise avec les types de produits, le niveau de risque et les montants qui sont investis.

Contrairement au golf, il n’y a pas de « mulligans » dans le monde de la finance. Cela signifie que les deuxièmes chances sont rares après un premier faux pas. Voilà pourquoi les investisseurs doivent travailler avec leur conseiller pour déterminer leur tolérance au risque, leurs objectifs et le plan qui leur convient, conclut TD Waterhouse.

Ronald McKenzie