Planifier pour demeurer résilient et optimiste

Par La rédaction | 8 mai 2024 | Dernière mise à jour le 8 mai 2024
3 minutes de lecture
Un couple de seniors planifie ses investissements avec un conseiller financier
WavebreakmediaMicro / AdobeStock

Moins de gens sont optimistes quant à leurs perspectives de retraite en 2024, comparativement aux années précédentes, révèle le Rapport 2024 de Fidelity sur la retraite récemment publié par Fidelity Investments Canada.

Cela dit, les personnes disposant d’un plan de retraite écrit ou faisant appel à un conseiller en placements pour se constituer une épargne sont davantage portées à se sentir prêtes.

DES PLANS DE RETRAITE MODIFIÉS

Cette année, le rapport examine les répercussions de la hausse du coût de la vie sur la planification de la retraite et le niveau de préparation des Canadiens.

Parmi les principaux faits saillants, il appert que les conditions économiques difficiles et la hausse du coût de la vie incitent les Canadiens à modifier leurs plans de retraite :

  • 82 % des retraités constatent en effet que l’inflation a un effet négatif sur leur situation financière à la retraite ;
  • 43 % des préretraités affirment que l’augmentation du coût de la vie retarde le moment où ils pensent prendre leur retraite ;
  • et 59 % des retraités déclarent aider leurs enfants majeurs qui ne sont plus aux études à payer des dépenses courantes et importantes, par exemple l’achat d’une maison ou les frais liés à un mariage, contribuant même à l’épargne-études de leurs petits-enfants.

LA PLANIFICATION, UN GAGE DE RÉSILIENCE

Dans un tel contexte, le rapport montre que la planification aide à rester résilient et optimiste quant à la retraite.

De fait, 88 % des préretraités dotés d’un plan financier écrit se sentent financièrement prêts pour la retraite, par rapport à 56 % de ceux qui n’en ont pas.

Toutefois, seulement 27 % des Canadiens ont un plan financier écrit, et parmi ceux qui en ont un, 85 % ont travaillé avec un conseiller en placements pour le créer.

L’IMPORTANCE DE CONSERVER SES PLACEMENTS

Selon le rapport, la hausse de l’inflation et le ralentissement de la croissance économique peuvent faire en sorte que les gens se sentent moins confiants au sujet de leur épargne-retraite et décident de vendre leurs placements. Une telle décision pourrait nuire à leur sécurité financière à long terme.

Ainsi, 81 % des retraités détenant des fonds communs de placement indiquent que leur épargne-retraite demeure inchangée ou augmente pendant que leurs besoins de revenu de retraite sont satisfaits, comparativement à 59 % de ceux qui ne détiennent pas de fonds communs de placement.

DES PERSPECTIVES RÉGIONALES

Sur le plan régional, le rapport souligne que :

  • les Québécois (34 %) sont plus susceptibles d’avoir un plan financier écrit qui traite spécifiquement de leur retraite que les autres des Canadiens (26 % en moyenne) ;
  • les habitants des Prairies (50 %) et ceux de la Colombie-Britannique (49 %) sont plus susceptibles de travailler à la retraite que les résidents du reste du Canada (41 % en moyenne).

UN PLAN FINANCIER POUR AIDER LES FEMMES

Finalement, le rapport signale aussi qu’un plan financier écrit peut contribuer considérablement à l’amélioration des attentes en matière de retraite chez les femmes.

En effet, 87 % des femmes qui ont un plan financier se disent optimistes quant à leur retraite, contre 60 % des femmes qui n’en ont pas.

Le sondage a été effectué entre le 9 et le 23 janvier 2024. Au total, 2 000 Canadiens ont été sondés (49 % d’hommes, 51 % de femmes), l’âge médian se situant à 62 ans.

Abonnez-vous à nos infolettres

La rédaction