Banque de l’infrastructure : la gouvernance sera la clé

Par La rédaction | 3 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La structure de gouvernance de la nouvelle Banque de l’infrastructure du Canada annoncée par le gouvernement fédéral sera un enjeu déterminant pour attirer des capitaux privés, affirme l’un des plus importants régimes de retraite au pays.

« Nous conseillons au gouvernement de nommer un conseil fort, professionnel et indépendant qui veillera à ce qu’elle fonctionne comme une entreprise, comme c’est le cas des régimes de retraite canadiens, déclare dans un communiqué Rob Mock, président-directeur général du Régime de retraite des enseignants de l’Ontario (Teachers). Ces derniers ont validé la solidité de cette approche sur la scène des investissements internationaux. »

Dans sa mise à jour économique, le ministre des Finances Bill Morneau a annoncé mardi la création de la Banque de l’infrastructure du Canada, une nouvelle institution fédérale qui aura comme mandat de tirer parti de l’actif colossal détenu par les investisseurs institutionnels pour réaliser des projets d’infrastructures. Il a aussi promis l’injection de 81 milliards de dollars supplémentaires dans les transports et les infrastructures vertes et sociales.

M. Mock a rappelé que les caisses de retraite étaient parmi les premières à investir directement dans les projets d’infrastructures.

« Nous sommes d’avis qu’une institution des infrastructures, appuyée par le fédéral, qui réunit le gouvernement et les investisseurs institutionnels améliorera les infrastructures du pays de manière importante », ajoute-t-il.

Rappelons qu’au Québec, la Caisse de dépôt et placement a signé une entente avec le gouvernement de Philippe Couillard pour la construction d’un nouveau service de train léger à Montréal. C’est d’ailleurs ce projet qui a inspiré la démarche du fédéral, a-t-on appris cette semaine.

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