Des imposteurs s’attaquent aux jeunes investisseurs

Par La rédaction | 27 juin 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Ils faisaient miroiter des « profits irréalistes » à une jeune clientèle par l’entremise de plusieurs plateformes sur Internet. L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de mettre fin à leurs activités.

Dans le courant du mois de juin, le Bureau de décision et de révision (BDR) a en effet émis des ordonnances d’interdiction pour mettre fin à des activités de sollicitation effectuées principalement sur les médias sociaux.

Ces ordonnances visent la société américaine International Markets Live (iMarkets) et Christopher Terry, Daniel Westby, Antoine Bouthillier, Antoine Charbonneau, Maxime Robichaud, Charley Wion, Étienne Champagne, Alexandro Garcia, Marc-Antoine Bourbonnais, Finance Stratex, Simon Brisebois, Samuel Jacques et Makir Volcy.

SOLLICITATION ILLÉGALE

L’enquête menée par l’Autorité démontre que iMarkets sollicitait des investisseurs au Québec par l’entremise de plusieurs plateformes en faisant miroiter des profits irréalistes. L’information mise à la disposition du public était incomplète, dispersée et ne permettait pas à un investisseur de prendre une décision d’investissement éclairée.

Il apparaît également que iMarkets et Christopher Terry ont agi à titre de conseillers en dérivés et tous les autres intimés, à titre de courtiers en dérivés et en valeurs, et ce, sans être inscrits auprès de l’Autorité. Ils auraient par ailleurs procédé au placement d’un contrat d’investissement sans avoir établi de prospectus soumis au visa de l’Autorité, ni bénéficié d’une dispense.

Par sa décision, le BDR interdit à tous les intimés d’exercer toute activité en vue d’effectuer une opération sur dérivés et sur valeurs, sauf pour leur propre compte, mais par l’entremise d’un courtier inscrit.

Le BDR leur a aussi ordonné de retirer immédiatement toute information ou publication en lien avec des dérivés ou des valeurs mobilières, diffusée au moyen des médias sociaux, dont Facebook, YouTube, Instagram et Snapchat, ou par d’autres moyens.

Afin d’empêcher que toute personne résidant au Québec puisse les consulter, les accès à plusieurs sites web doivent par ailleurs être bloqués, à savoir :

D’autres sites doivent être purement et simplement fermés :

L’AMF rappelle qu’elle met à la disposition des jeunes des conseils pour éviter la fraude sur les réseaux sociaux par l’entremise de son site TesAffaires.com.

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La rédaction