Faut-il s’inquiéter du marché immobilier?

Par La rédaction | 12 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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C’est une déconfiture éventuelle du marché immobilier qui pose le plus grand risque à l’économie canadienne à long terme, selon Investissements Russell.

Dans la mise à jour du troisième trimestre de son Global Market Outlook, publiée la semaine dernière, la firme indique qu’avec la hausse du prix du pétrole, les inquiétudes envers l’incidence négative du secteur des ressources naturelles se sont dissipées, pour se tourner vers un marché immobilier « toujours surchauffé ».

Shailesh Kshatriya, directeur, stratégies canadiennes à Investissements Russell Canada, observe que l’accent est souvent mis sur les marchés de Vancouver et de Toronto, mais que d’autres régions devraient aussi être surveillées.

« Il ne faut pas perdre de vue l’appréciation des prix à l’extérieur de ces grandes villes, dit-il dans un communiqué. Alors que l’indice des prix des maisons à Vancouver devance celui des autres centres métropolitains, Toronto se trouve derrière Winnipeg et à peine devant Québec. »

DES CONSÉQUENCES NÉFASTES

L’endettement élevé des foyers, qui découle du prix élevé des maisons, et son incidence sur la consommation préoccupent particulièrement.

Ainsi, la vigueur des ventes au détail enregistrée pendant les trois premiers mois de l’année ne se maintiendra peut-être pas, alors que la croissance moyenne des salaires depuis un an est inférieure à 1 %.

L’ÉCONOMIE SOUS LA LOUPE

À la mi-année, Investissements Russell observe une faible croissance de l’économie mondiale et des marchés des actions.

L’organisation s’attend à ce que l’inflation exerce une pression à la hausse sur les rendements des obligations américaines, mais qu’elle soit contrebalancée par la déflation dans d’autres marchés développés. « Les rendements faibles sont susceptibles de monter, mais uniquement de façon modeste. »

Les conséquences du vote sur la sortie Royaume-Uni de l’Union européenne risquent de maintenir la volatilité des marchés mondiaux dans les prochains mois. Investissements Russell s’attend aussi à un « atterrissage en douceur » du ralentissement économique chinois.

À court terme, le risque d’une récession aux États-Unis demeure toutefois faible, conclut le cabinet.

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