Il se fait 700 M$ avec l’élection de Trump

Par La rédaction | 14 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’investisseur activiste Carl Icahn a fait de très bonnes affaires dans la nuit du 8 au 9 novembre, dans la foulée de l’élection présidentielle américaine. Non seulement le candidat qu’il soutenait a remporté la victoire, mais lui-même a mis la main sur un sacré magot.

Vers minuit, le militant, dont la fortune personnelle est estimée à 16 G $US, fuit les réjouissances du camp républicain pour passer quelques coups de fil. Les résultats de l’élection ne sont pas encore définitifs, mais l’issue est de plus en plus claire et la panique s’installe. Le contrat à terme sur l’indice S&P 500 est en chute libre de plus de 5 %, à 2020 points. Il en achète pour 1 G $US. Bingo ! En 24 heures, Wall Street reprend 7 %.

« J’aurais investi davantage si j’avais pu, car c’est un de mes meilleurs investissements, se réjouit-il. L’indice S&P 500 était incroyablement liquide. Tout le monde paniquait sans la moindre raison. »

Depuis l’élection de Donald Trump, le portefeuille de Carl Icahn a gagné près de 700 M $US. Celui de Paul Johnson, un autre activiste soutenant Trump, s’est enrichi de 500 M $US en raison de ses fortes positions dans l’industrie pharmaceutique, secteur qui a bien réagi à la victoire du républicain.

IL N’IRA PAS AU CABINET

D’aucuns voyait Carl Icahn accéder au poste de secrétaire du Trésor, mais celui dit trop tenir à son indépendance. Il milite toutefois fortement en faveur du programme économique du président, qu’il considère meilleur pour relever les défis qu’affrontent les États-Unis. Il s’en prend notamment au maintien du taux d’intérêt près de zéro par la Réserve fédérale. Selon lui (et plusieurs fonds activistes), cela dénature la hiérarchie des risques.

Sur CNBC, il a réitéré ce soutien.

« Cette élection est un pas dans la bonne direction. Avant cette élection, mon portefeuille était très couvert et protégé, car j’étais très négatif envers l’économie. L’administration Obama était davantage contre les entreprises qu’en leur faveur, ce qui n’aide pas à investir. Cela devrait changer. »

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