Impôt : pour ne pas manquer le bateau

Par La rédaction | 7 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tax filing in progress…

La plupart des Canadiens ne pensent pas à leurs impôts avant le début de la nouvelle année, alors qu’ils auraient tout intérêt à étudier dès maintenant leur situation fiscale pour débourser moins d’argent, recommande Jamie Golombek dans sa dernière étude.

Dans ses Conseils fiscaux de fin d’année pour 2016, le directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, au sein de la Banque CIBC suggère plusieurs façons de réaliser des économies.

« Le 31 décembre est la date limite méconnue que bien des gens pourraient rater en raison de la frénésie des Fêtes. Alors que 2016 tire à sa fin, le moment est particulièrement propice pour prendre le temps de discuter avec votre conseiller et voir ce que vous pouvez faire pour réduire votre facture fiscale de 2016 », indique-t-il.

PLANIFIER TOUT AU LONG DE L’ANNÉE

D’après un récent sondage mené pour la CIBC, plus des trois quarts des Canadiens interrogés (77 %) affirment ne pas penser à leurs impôts avant le début de la nouvelle année, tandis que près de la moitié (48 %) disent ne s’en préoccuper qu’au moment de produire leur déclaration de revenus.

De même, 66 % des répondants avouent en savoir bien peu sur les stratégies qui leur permettraient de réduire leur facture fiscale. Au total, seuls 28 % d’entre eux prévoient profiter des occasions de planification fiscale qui leur sont offertes d’ici la date butoir du 31 décembre.

« La planification fiscale la plus efficace est celle qui s’échelonne tout au long de l’année, souligne Jamie Golombek. Il est fort probable que vous vous priviez d’une certaine somme d’argent si vous ne savez pas quels sont les crédits d’impôt et les avantages qui vous sont offerts, ou si vous ratez la date limite de fin d’année à laquelle certains d’entre eux sont assujettis. »

« N’ATTENDEZ PAS LA DERNIÈRE MINUTE! »

Il est important de s‘assurer d’être bien au fait des changements apportés aux crédits d’impôt fédéral et provincial, ajoute-t-il. Par exemple, 2016 est la dernière année où il sera possible de demander certains crédits d’impôt fédéral pour les familles, les enfants et les étudiants, notamment les crédits pour les activités artistiques et la condition physique des enfants, ainsi que pour les études et les manuels.

En outre, de nouveaux crédits d’impôt apparus cette année permettent aux personnes âgées, aux aidants naturels et aux enseignants de réaliser des économies supplémentaires.

« Il y a peut-être des mesures que vous pouvez prendre dès maintenant qui vous permettront de réaliser des économies d’impôt lorsque vous produirez votre déclaration de revenus. N’attendez pas à la dernière minute. Laissez un conseiller professionnel vous aider à démêler les règles fiscales », exhorte Jamie Golombek.

COMMENT RÉDUIRE LA FACTURE

Le spécialiste suggère notamment deux façons pour réduire la note :

1. Payez avant le 31 décembre les activités artistiques, culturelles et physiques de 2017 de vos enfants afin de profiter du crédit d’impôt allant jusqu’à 250 $ pour les activités artistiques et culturelles, et jusqu’à 500 $ pour les activités physiques.

2. Rénovez votre propriété pour la rendre plus accessible, ce qui vous permettra de demander un montant équivalant à 15 % d’au plus 10 000 $ pour des travaux de rénovation effectués en vue d’aider les aînés et les particuliers admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées à être plus mobiles ou fonctionnels dans leur maison.

L’enquête d’opinion de la CIBC indique par ailleurs que 61 % des Canadiens ont reçu un remboursement d’impôt en 2015. Parmi eux, la moitié (50 %) estimaient que le fait d’en recevoir un témoignait d’une bonne planification fiscale, tandis qu’un quart (26 %) se disait en désaccord avec cette affirmation, « ce qui met en lumière le besoin de demander une expertise et des conseils dans le domaine financier », souligne l’institution financière.

Le sondage a été mené en ligne par Angus Reid auprès de 1 510 adultes canadiens les 11 et 12 octobre derniers. Sa marge d’erreur est de ±2,5 %, 19 fois sur 20. Ses résultats ont été pondérés statistiquement en fonction du niveau de scolarité, de l’âge, du sexe et de la région (et, au Québec, de la langue) afin que l’échantillon soit représentatif de la population adulte du Canada.

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