Initier les enfants aux questions d’argent

Par Ronald McKenzie | 26 juin 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les parents devraient profiter des vacances estivales pour inciter leurs enfants à mieux comprendre la gestion des finances familiales, estime une spécialiste consultée par BMO Banque de Montréal.

« Les vacances d’été représentent une occasion parfaite, non seulement pour discuter de la valeur de l’argent, mais aussi pour commencer à mettre en pratique certaines bonnes habitudes », indique Alyson Schafer, experte en compétences parentales et psychothérapeute.

Les parents, dit-elle, peuvent utiliser des outils en ligne ludiques et conviviaux afin d’enseigner à leur progéniture comment équilibrer un budget et rester maîtres de leurs finances personnelles.

Si l’on se fie aux résultats d’un récent sondage de BMO Banque de Montréal, le travail d’initiation des enfants à l’argent est une tâche partagée assez également entre les pères et les mères.

En effet, les hommes et les femmes sont aussi enclins les uns que les autres à assumer la responsabilité d’enseigner la gestion de l’argent à leurs enfants (28 % contre 30 %, respectivement).

L’étude démontre de plus que les hommes et les femmes jouent un rôle à peu près égal en ce qui concerne les autres responsabilités importantes en matière de finances familiales :

* Épargne. Les hommes et les femmes partagent les responsabilités pour ce qui est de l’établissement et du suivi des objectifs d’épargne (67 % chacun).

* Paiement des factures mensuelles. 86 % des femmes et 82 % des hommes disent assumer cette responsabilité.

* Achats importants. 74 % des hommes et 71 % des femmes sont prêts à assumer la responsabilité de la décision lorsque vient le temps d’effectuer un achat important.

Par contre, les responsabilités diffèrent selon le sexe sur deux autres points en matière de finances familiales :

* Placements. Les hommes (68 %) sont beaucoup plus enclins à s’occuper du portefeuille de placements de la famille que les femmes (52 %).

* Dépenses courantes. Les femmes (60 %) répondent plus souvent que les hommes (54 %) que la gestion des dépenses courantes est de leur responsabilité.

Ronald McKenzie