Le marché immobilier montréalais en pleine forme

Par La rédaction | 8 septembre 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le mois d’août a été particulièrement fertile en transactions sur le marché résidentiel de la grande région métropolitaine, a annoncé hier la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

Établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers, les statistiques publiées par l’association font état de 2 700 ventes résidentielles, soit 13 % de plus qu’à la même période en 2015.

C’est la 17e hausse mensuelle des ventes au cours des 18 derniers mois, souligne la CIGM.

PAR SECTEURS ET PAR CATÉGORIES

Les hausses les plus musclées ont été enregistrées dans les secteurs de Vaudreuil-Soulanges (+24 %) et de la Rive-Sud (+18 %). L’île de Montréal et la Rive-Nord ont également connu un bon mois, avec des augmentations des ventes de 13 % et 12 % respectivement.

En revanche, les ventes se sont légèrement repliées à Laval (-2 %) pour un troisième mois consécutif.

Dans l’ensemble, toutes les catégories de propriétés ont participé à la croissance des ventes, à hauteur de 15 % pour la copropriété, de 12 % pour l’unifamiliale et de 10 % pour le plex de deux à cinq logements.

FORTE PROGRESSION DES PRIX

À l’échelle de la région, le prix médian des unifamiliales a progressé de 6 % par rapport à août 2015, pour s’établir à 307 250 $, soit la plus forte hausse en près de cinq ans. La moitié des copropriétés se sont transigées à un prix supérieur à 250 000 $, soit une augmentation de 4 % du prix médian sur un an. De son côté, le prix médian des plex de deux à cinq unités a fait du surplace, à 459 000 $.

Pour un onzième mois consécutif, l’offre de propriétés à vendre s’est raréfiée : les 28 142 inscriptions de la région sur le système Centris au mois d’août représentent un recul de 13 % sur un an.

« Les conditions du marché de la revente se resserrent graduellement dans la région montréalaise. Seul le segment de la copropriété affiche encore un surplus d’inventaire, conférant un léger avantage aux acheteurs lors des négociations », indique la CIGM dans un communiqué.

Acheter une maison exige deux fois plus de temps qu’il y a 30 ans

Sur la base du salaire hebdomadaire moyen, les Canadiens sont aujourd’hui obligés de travailler pendant environ 400 semaines (soit près de huit ans) pour payer leur maison, comparativement à 184 semaines (trois ans et demi) en 1984, selon une note de synthèse réalisée par l’Institut Vanier de la famille.

Intitulé Maison et foyer au Canada 2016, ce document qui compile et analyse diverses données provenant de plusieurs sources, dont Statistique Canada, révèle également que les habitations actuelles sont quasiment deux fois plus grandes qu’autrefois, puisque leur superficie moyenne est passée de 1 075 pieds carrés en 1975 à 2 000 pieds carrés en 2013.

Le prix moyen des propriétés vendues au pays en mai dernier était de 509 000 $, en hausse de 13,2 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, ce montant redescend à 376 000 $ si l’on exclut les marchés en surchauffe de Vancouver et de Toronto.

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