Les Canadiennes aiment porter la culotte… financière

Par Ronald McKenzie | 3 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus de la moitié des Canadiennes (51 %) sont responsables des décisions financières quotidiennes de leur ménage, et une proportion plus importante (56 %) d’entre elles affirment qu’elles aiment bien assumer cette tâche.

Voilà ce que révèle un sondage mené récemment par MasterCard Canada auprès de 2 000 Canadiennes adultes. L’étude démontre également qu’une solide majorité de femmes (60 %) se disent satisfaites de leur situation financière personnelle. Quatorze pour cent affirment même êtres très satisfaites de leur sort. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2006, où elles étaient 54 % à trouver que leur situation financière les contentait.

Ce taux de satisfaction augmente de façon marquée (passant de 40 % à 67 %) lorsque les nouvelles consommatrices deviennent de nouvelles travailleuses. Il recule à 52 % pour les mères de famille et remonte à 72 % pour les consommatrices du troisième âge.

MasterCard Canada constate que la crise financière a eu un effet pédagogique sur les femmes. Ainsi, près de six Canadiennes sur dix (57 %) se considèrent maintenant comme économes, comparativement à 41 % avant la récession.

D’ailleurs, les Canadiennes se considèrent comme des consommatrices averties : les trois quarts d’entre elles ont indiqué que ce qui compte, c’est de payer un bon prix lorsqu’elles magasinent pour elles-mêmes (73 %) et pour leur ménage (72 %). Depuis 2006, la proportion de femmes qui se disent prêtes à payer davantage pour obtenir une marque en particulier a légèrement diminué, passant de 31 % à 28 %.

Les nouvelles travailleuses sont plus susceptibles (32 %) de payer davantage pour un produit de marque lorsqu’elles magasinent pour elles-mêmes, alors que les mamans sont légèrement plus enclines à payer plus cher pour une marque précise lorsqu’elles font des achats pour leur ménage (24 %) que lorsqu’elles magasinent pour elles-mêmes (20 %).

« La récession s’est révélée être une véritable traversée du désert sur le plan financier, mais les Canadiennes en sont ressorties plus fortes : elles en ont profité pour réduire leurs dépenses et elles profitent à présent d’une situation financière qu’elles jugent plus satisfaisante. Les Canadiennes ont davantage confiance en leur situation financière. Elles continuent de dépenser, mais elles ont appris les vertus de la modération », constate MasterCard Canada.

Ronald McKenzie