Les fonds chers performent bien

17 juin 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon le quotidien Globe and Mail, les fonds communs qui requièrent un investissement initial de 5000 $ ou plus performent bien, en général. Sur une période de 10 ans au 31 mai, la grande majorité d’entre eux se classent dans le 1er ou le 2e quartile.

Le Globe a fait cette constatation après avoir identifié 37 fonds chers et analyser leur rendement. Sur 37 fonds répertoriés, 19 se situaient dans le 1er quartile, 12 dans le 2e, 3 dans le 3e et 3 dans le 4e. Le Globe a exclu de sa liste les fonds du marché monétaire. Toutes les autres catégories ont été retenues.

Comment expliquer la bonne tenuedes fonds chers ? D’une part, les ratios de frais de gestion (RFG) sont presque tous inférieurs à 2 %. Le fait de s’adresser à une clientèle exclusive réduit sensiblement les coûts associés à l’administration de nombreux petits comptes. Ainsi, le fonds Phillips Hager & North Revenus de dividendes affiche un RFG de 1,11 %, soit la moitié du RFG moyen de cette catégorie.

En outre, plusieurs sociétés de fonds chers biens classés, comme Phillips Hager & North, Beutel Goodman, Sceptre et McLean Budden, sont au départ des gestionnaires de caisses de retraite qui commercialisent des fonds communs en guise d’activité secondaire. Leur expertise en matière de gestion et de placement trouve donc écho dans leurs fonds. Par ailleurs, des sociétés telles que ABC, Chou et Sprott sont de petites entreprises spécialisées qui comptent dans leurs rangs des chasseurs d’actions au talent indéniable.

Sur les 37 fonds étudiés, 21 étaient majoritairement composés d’actifs canadiens.