Les jeunes investisseurs ont soif de conseils

Par La rédaction | 9 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Young people working in bright office.

Les jeunes de 30 à 39 ans sont les plus intéressés à payer pour des conseils financiers et recherchent des services complets, offerts en personne par des conseillers, montre un récent rapport de la firme de Boston Cerulli Associates.

Dans l’ensemble, les Américains sont plus ouverts qu’en 2008 à l’idée de payer pour obtenir des conseils financiers professionnels. Environ la moitié d’entre eux se disent intéressés à le faire, contre 40 % en 2008. Sans trop de surprise, les mieux nantis sont plus enclins à envisager cette possibilité.

LES JEUNES ONT BESOIN DE VOUS

Les moins de 40 ans sont nettement plus nombreux que les autres à souhaiter retenir les services d’un professionnel en conseil financier. En effet, 79 % des 30-39 ans et 73 % des moins de 30 ans envisagent de le faire, contre 54 % des 40-49 ans et 44 % des 50 ans et plus.

Les jeunes ménages seraient notamment intimidés par leurs premières décisions financières importantes, tels l’achat d’une maison, le mariage et l’arrivée de nouveaux-nés, soutient le rapport.

MAIS LES FIRMES LES BOUDENT

Pourtant, la plupart des firmes recherchent des clients plus âgés, qui sont plus fortunés, indique le rapport. Les clients moins riches procurent moins de revenus, ce qui complique l’octroi de services d’ensemble. Celles qui s’adressent aux jeunes le font souvent via des plateformes numériques et d’autres services bon marché, mais ce n’est pas ce que ces clients recherchent, montre le rapport de Cerulli. Ces derniers préfèrent parler à un conseiller en chair et en os pour obtenir des conseils complets sur des décisions complexes.

« Les options numériques font désormais partie du paysage, mais les consommateurs confrontés à des processus décisionnels complexes incluent des humains dans leur choix de service, souligne Scott Smith, directeur de Cerulli Associates. La foi dans la fiabilité et l’expertise des conseillers est un élément crucial de ces relations. »

Cerulli soutient qu’il serait préférable d’offrir aux jeunes des services évolutifs et sur demande, offerts par de vrais conseillers.

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