Les Québécois dépensent… à crédit

Par La rédaction | 12 août 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La dette non hypothécaire des Québécois connaît la plus forte progression au Canada, grimpant de 3,83 % au 2e trimestre 2016 par rapport à la même période l’an dernier, selon un rapport de TransUnion publié mercredi.

Il s’agit aussi d’une augmentation de 1,61 % par rapport au 1er trimestre 2016.

Malgré cette augmentation, la dette moyenne des Québécois (17 809 $ par consommateur) demeure significativement inférieure à la moyenne canadienne de 21 580 $. Les Montréalais sont d’ailleurs beaucoup moins endettés (15 956 $ en moyenne) que les résidents des autres grandes villes canadiennes, incluant Ottawa et Edmonton. Calgary détient la palme de la plus forte dette moyenne avec 28 205 $.

DIFFICILE DE REMBOURSER

Plus inquiétante est l’apparente difficulté d’un nombre croissant de Québécois à rembourser leurs dettes de crédit. Ainsi, 2,12 % des emprunteurs accusaient un retard de 90 jours ou plus dans le remboursement de leur crédit au 2e trimestre. Il s’agit d’une forte hausse de 5,33 % par rapport au même trimestre l’an dernier.

Seule l’Alberta a fait pire avec une progression de 14,70 % par rapport à l’an dernier. Cette province est d’ailleurs devenue celle où les retards de remboursement sont les plus nombreux en proportion, avec 3,66 % des emprunteurs qui éprouvent des difficultés à régler leurs factures de crédit.

C’est la seule province où ce taux a augmenté par rapport au 1er trimestre 2016 (+1,20 %). Au Québec, ce taux a diminué de 2,41 % par rapport aux trois premiers mois de l’année. À cet égard, le Québec se classe toujours au quatrième rang, derrière l’Alberta, l’Ontario et la Colombie-Britannique.

Dans l’ensemble du Canada, ce sont les retards sur les paiements de carte de crédit qui ont le plus augmenté, grimpant de 14,09 % au 2e trimestre par rapport à 2015.

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