Les Québécois n’épargnent pas

Par Ronald McKenzie | 27 octobre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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A green piggy bank on pink background, shot slightly from the side

Une forte majorité de Québécois (60 %) n’ont pas de fonds d’urgence, et plus du quart ont dû puiser dans leurs économies pour régler des dépenses courantes, révèle l’indice RBC des perspectives de consommation au Canada pour le mois d’octobre.

Heureusement, l’étude précise que la gestion des dettes demeure une priorité pour les résidents de la Belle Province. En effet, le tiers des participants disent avoir l’intention de se concentrer sur la réduction de leurs dettes, alors que 29 % font le vœu de dépenser moins. Près du tiers (31 %) des Québécois affirment bien gérer leurs dettes.

Mieux, 22 % veulent épargner ou investir davantage, et 20 % prévoient prendre toutes ces mesures.

Toujours selon l’indice RBC, les consommateurs québécois sont plutôt pessimistes quant aux perspectives de l’économie canadienne pour les 12 prochains mois. Seulement 18 % d’entre eux croient que l’économie nationale va s’améliorer. C’est le plus faible niveau de confiance au pays, 8 % sous la moyenne canadienne.

À l’inverse, les Québécois manifestent de l’optimisme en ce qui touche leur situation financière personnelle. Près de tiers (31 %) des personnes interrogées estiment que celle-ci s’améliorera au cours de la prochaine année. Ils se disent aussi moins préoccupés par l’emploi : 20 % déclarent être inquiets pour leur propre emploi ou pour celui d’un autre membre de leur foyer, comparativement à la moyenne nationale de 22 %.

Plus de la moitié (52 %) des consommateurs québécois affirment avoir reporté des achats importants, comme une voiture ou des appareils électroménagers, en raison de la conjoncture économique. Dix-huit pour cent des Québécois prévoient dépenser plus pour des achats importants au cours de la prochaine année, et 48 % prévoient dépenser moins.

Ronald McKenzie