Les régimes de retraite canadiens sortent la tête de l’eau

Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont progressé de 2,9 % au deuxième trimestre 2016, après avoir subi une perte de 0,03 % au premier trimestre, selon RBC.

Les actions mondiales des caisses canadiennes, lesquelles avaient cédé 6,2 % au trimestre précédent, ont avancé cette fois de 1,6 %. Une performance légèrement supérieure à celle de l’indice MSCI Monde (+1,4 %). Cette progression s’est produite dans un contexte de haute volatilité, notamment en raison des craintes liées au Brexit et au ralentissement de la croissance de l’économie mondiale.

DES ACTIONS CANADIENNES ROBUSTES

Toutefois, « les secteurs canadiens des matières et de l’énergie ont produit au deuxième trimestre de 2016 des résultats supérieurs qui compensent largement un trimestre marqué par la volatilité persistante des marchés et l’incertitude économique à l’échelle mondiale », indique par voie de communiqué James Rausch, chef, Couverture clientèle, Canada et chef, Banques, courtiers et bourses, RBS Services aux investisseurs et de trésorerie.

Les chiffres le confirment. Les actions canadiennes des caisses de retraite du pays ont inscrit un gain médian de 4 %, en léger retrait par rapport à la hausse de 4,6 % enregistrée au premier trimestre. Elles le doivent en grande partie au secteur des matières, propulsé par la hausse de 26,9 % du prix des marchandises.

D’ailleurs, si les caisses de retraite ont cédé du terrain du côté des actions canadiennes à l’indice TSX, lequel a gagné 5,1 % au deuxième trimestre, c’est justement en raison de la sous-pondération des matières dans leurs portefeuilles.

Apport louable aussi du côté des actions canadiennes du secteur de l’énergie, lesquelles ont inscrit un gain de 9,5 %. Cette performance a été soutenue par la hausse continue du prix du pétrole brut depuis la fin du premier trimestre 2016.

LES TITRES À REVENU FIXE EN PROGRESSION

De leur côté, les placements à revenu fixe canadiens ont augmenté de 3,1 % au deuxième trimestre, une croissance bien plus forte que les 1,8 % enregistrés dans les trois mois précédents. Les taux à moyen et long terme ont piqué du nez pendant cette période, ce qui a favorisé un gain de 2,6 % de l’indice des obligations universelles FTSE TMX Canada. Les taux des obligations d’État ont quant à eux rapidement chuté après le vote du Brexit et la proportion de ces obligations assortie de taux négatifs continue d’augmenter.

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