L’immobilier commercial connaît de beaux jours

Par La rédaction | 10 août 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La construction d’immeubles commerciaux se porte plutôt bien au Québec, mais les mises en chantier résidentielles faiblissent.

En effet, la valeur des permis de bâtir non résidentiels a grimpé de 33,5 % au Québec de juin 2015 à juin 2016, selon les données de Statistique Canada publiées hier.

Celle-ci a cependant connu une baisse au cours des derniers mois. Elle est passée de 506,7 M$ en avril à 470,9M$ en mai, puis à 463,1 M$ en juin.

Reste que le Québec figure au premier rang au pays en ce qui a trait à la valeur des permis de construction commerciale.

« Cette progression est attribuable à l’augmentation des intentions de construction de points de vente au détail et en gros, de centres de loisirs et d’entrepôts », signale Statistique Canada dans un communiqué.

MOINS ROSE DU CÔTÉ RÉSIDENTIEL

La valeur des permis de bâtir résidentiels au Québec a chuté de 8,9 % de juin 2015 à juin 2016. Celle-ci est néanmoins passée de 651,9 M$ en avril 2016 à 758,4M$ en juin 2016.

Par ailleurs, les mises en chantier ont fléchi dans les centres urbains du Québec, ont révélé hier les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Leur nombre était de 31 419 en juillet 2016, comparativement à 31 944 en juin 2016.

« La tendance des mises en chantier au Québec a fléchi en raison de ralentissements dans les segments des maisons individuelles et des appartements », explique dans un communiqué Eric Bond, analyste de marché à la SCHL.

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