Personne ne croyait en lui… sa société vaut maintenant 1 G$

Par La rédaction | 19 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le monde des affaires se montre parfois bien peu clairvoyant quand il s’agit d’innovation technologique et… de bonnes affaires, justement, rapporte Business Insider.

Le site web d’information américain relate le cas de Rob Hull, fondateur et patron d’une société californienne de logiciels de planification financière, qui s’est fait rejeter à 70 reprises par des investisseurs en capital de risque alors qu’il cherchait du financement pour le démarrage de l’entreprise au début des années 2000.

« Vous n’y arriverez jamais », « vous courez à l’échec » ou « vous ne pourrez pas lutter contre les gros joueurs du secteur comme Oracle ou Microsoft », se faisait-il chaque fois répondre par ses interlocuteurs.

IMPLANTÉ AU CANADA

Mauvaise réponse! Créée en 2003, Adaptive Insights est en effet devenue l’un chefs de file mondiaux en matière de produits et services infonuagiques (cloud corporate performance management) destinés à l’industrie de la planification financière.

Au point qu’elle compte aujourd’hui quelque 3 000 clients répartis dans 85 pays, allant de petites et moyennes entreprises à des organismes sans but lucratif en passant par des multinationales comme Konica Minolta, Philips et Siemens. Au Canada, elle possède plus de 125 clients, et des groupes tels que Pelmorex Media (The Weather Network/MétéoMédia), la Banque de développement du Canada, Corus Entertainment et Pages Jaunes font appel à ses services.

Selon le site spécialisé TechCrunch, sa valeur actuelle est supérieure à un milliard de dollars américains.

LES SECRETS DE SA RÉUSSITE

Ce succès n’a toutefois pas été facile à obtenir, souligne Business Insider. Rob Hull a par exemple été contraint de renoncer à percevoir tout salaire durant certaines périodes de vaches maigres. Ce n’est qu’en parvenant à trouver des investisseurs « qui pouvaient vraiment s’identifier » à son entreprise qu’il a finalement pu lever les quelques millions de dollars dont il avait besoin et régler ainsi les problèmes commerciaux du début, explique-t-il.

Le secret de la réussite, selon lui? D’abord se montrer pratique et frugal en matière de dépenses et de coûts de fonctionnement, et surveiller le flux de trésorerie afin de pouvoir « garder le contrôle de son destin ».

Ensuite, il faut « rester concentré sur ce qu’on essaye d’accomplir » et ne pas se laisser distraire de l’essentiel en essayant de résoudre du premier coup un problème trop important. Enfin, il faut « avoir confiance en ses convictions », être passionné par son travail et être prêt à se sentir très seul, surtout quand tout le monde prédit que vous allez échouer.

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