Septembre, le mois des morts en Bourse

Par La rédaction | 1 septembre 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Novembre est souvent pointé du doigt comme le mois le plus déprimant de tous, mais en Bourse, c’est plutôt septembre qui fiche le cafard.

Ce mois est traditionnellement le plus mauvais de l’année sur les marchés, rappelle Bloomberg. C’est le seul mois pour lequel le rendement médian des prix du S&P 500 a été négatif depuis… 1928, selon Bank of America Merrill Lynch. Et cette année risque de ne pas faire exception en raison de plusieurs événements mondiaux.

Le premier des rendez-vous que les investisseurs devront suivre de près sera le bilan de la masse salariale non-agricole aux États-Unis, prévu pour ce vendredi 2 septembre. Si les résultats sont bons, ils pourraient paver la voie à une hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine dès le 21 septembre.

ENCORE LES BANQUES CENTRALES

Les banques centrales auront d’ailleurs un impact majeur sur le marché en septembre, comme c’est devenu leur habitude. L’achat massif de titres en Grande-Bretagne, au Japon et dans la zone euro sera particulièrement à surveiller. La Banque centrale européenne se réunit dès le 8 septembre pour tenter de sauver sa stratégie d’assouplissement quantitatif, et pourrait en annoncer l’extension jusqu’à septembre 2017.

La Banque du Japon pourrait, quant à elle, annoncer qu’elle abaisse encore ses taux, déjà dans le négatif, dès le 21 septembre. De son côté, la Banque d’Angleterre tentera le 15 septembre d’améliorer l’implantation de sa stratégie d’achat d’obligations visant à atténuer les effets du Brexit, laquelle a connu un départ plutôt cahoteux.

DES SOMMETS QUI COMPTENT

Côté rencontres internationales, le sommet du G20 se tiendra en Chine les 4 et 5 septembre. Le pays hôte tentera de mettre l’emphase sur la croissance mondiale et les enjeux du secteur financier.

Du 26 au 28 septembre, ce sont les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) qui tiendront une rencontre fort attendue en Algérie. Depuis longtemps, ils discutent de la possibilité de geler la production afin de faire grimper les prix du baril de pétrole sur les marchés, sans arriver à s’entendre. Alors que la production mondiale continue d’augmenter, notamment en Russie (qui n’est pas membre de l’OPEP), arriveront-ils cette fois à mettre en vigueur cette stratégie?

Bref, les vacances sont bel et bien terminées!

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