Un adepte du placement illégal de nouveau poursuivi

Par La rédaction | 26 août 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Les amendes de près d’un million de dollars qu’il a reçues l’an dernier n’ont pas refroidi les ardeurs de l’ex-conseiller Carol Voyer, qui fait de nouveau face à la justice. L’Autorité des marchés financiers (AMF) intente contre lui une poursuite légale, ainsi que contre Gilles Tremblay et la société Granite Sélect.

C’est d’un total de 23 chefs d’accusation en lien avec des activités de placements illégales que devront se défendre les intimés. Carol Voyer fait face à dix chefs d’accusation, soit cinq chefs d’aide au placement sans prospectus et cinq autres d’exercice illégal de l’activité de courtier en valeurs. Dans le cas de Gilles Tremblay, il est question de six chefs d’aide au placement sans prospectus et un d’exercice illégal de l’activité de courtier en valeurs. Enfin, Granite Sélect devra répondre de six chefs d’accusation de placement sans prospectus.

UNE RAFALE DE CONDAMNATIONS

Ce n’est certes pas la première fois que l’ex-conseiller en sécurité financière, ex-conseiller en assurances et rentes collectives et ex-planificateur financier Carol Voyer se retrouve dans l’eau chaude. En 2012, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) lui impose une amende de 40 000 $, en plus de suspendre pour deux ans son droit d’exercice à titre de représentant de courtier.

Moins de deux ans plus tard, la Chambre de la sécurité financière (CSF) le radie pour une période de dix ans. La CSF lui reproche de s’être approprié des fonds qui lui avaient été remis pour faire des placements et les profits générés par ces investissements, ainsi que d’avoir fait souscrire des actions dans une société dans laquelle il avait un intérêt ou qui était à son nom, sans y être autorisé par sa certification.

Puis, en 2015, il écope d’amendes totalisant près d’un million de dollars à la suite de deux poursuites pénales intentées par l’AMF. On lui reproche des placements illégaux et d’avoir consenti des rabais sur prime n’apparaissant pas au contrat d’assurance et qu’il avait payé lui-même, à l’insu de l’assureur.

La rédaction vous recommande :

La rédaction