Une structure efficace pour des dons

Par La rédaction | 6 août 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les gestionnaires de fondations caritatives incitent les conseillers à aborder la question des dons avec leurs clients. « Vous seriez étonné du nombre de clients qui cherchent à redonner une partie de ce que la société leur a apporté », disent par exemple les responsables de l’organisme Fondations communautaires du Canada, qui regroupe 180 fondations gérant des dons d’individus.

« L’une des choses les plus simples et les plus importantes pour aider vos clients à tirer profit d’un don bienfaisance, c’est de leur en parler : Seriez-vous intéressé à soutenir certaines causes caritatives ou locales? », suggère comme approche Fondations communautaires du Canada.

Il existe une structure qui permet de faire des dons de façon assez simple et sur des périodes prolongées. Il s’agit des « fonds à vocation arrêtée par le donateur », plus simplement appelés « fonds de bienfaisance ». Cette structure, même si elle s’adresse à des clients relativement aisés, demande beaucoup moins d’apports de fonds que la création d’une fondation privée, explique la journaliste Deanne Gage dans un article sur le site Morningstar.ca.

« Je les décris comme une forme plus souple de dons caritatifs. Quelqu’un peut faire une cotisation de départ, et ensuite affecter le revenu de cette contribution à une œuvre de bienfaisance de son choix sur une période plus étendue », explique Brad Offman, vice-président de la philanthropie stratégique chez Placements Mackenzie. Les frais d’établissement de ces fonds sont beaucoup plus bas que pour une fondation privée. Ils offrent de la souplesse, puisque le donateur peut ensuite désigner les organismes qui recevront des dons.

Deux voies On peut créer un fonds à vocation arrêtée par le donateur, soit en s’adressant à une institution financière qui propose ce type de produit, soit en s’adressant à une fondation communautaire qui gère ce type de fonds. « Certaines institutions financières proposent des fonds à vocation arrêtée par le donateur, mais le coût tend à en être moins élevé si vous en créez un directement par le biais de l’une des 180 fondations communautaires au Canada », écrit Mme Gage. Les fondations communautaires demandent habituellement un montant minimal de 10 000 $ pour débuter un fonds. À titre de comparaison, le minimum demandé pour le Fonds philanthropique Mackenzie est de 25 000 $. Celui-ci est accessible aux clients à travers des conseillers.

« Une fois que vous avez effectué le don initial de démarrage, vous n’avez plus l’obligation d’y ajouter de l’argent, bien que beaucoup de gens continuent à y verser quelque chose tous les ans », note M. Offman.

Les dons peuvent être placés dans différents types de produits et ils sont gérés par des gestionnaires de capitaux professionnels. L’apport à un fond de bienfaisance peut d’ailleurs se faire à partir d’argent liquide, d’actions ou d’autres types de placement. S’il le souhaite, le client peut donner son nom au fonds, ou encore celui d’un proche, par exemple « Fonds à la mémoire de… ».

La rédaction