Vancouver et Toronto « chauffent » le marché immobilier canadien

Par La rédaction | 28 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Beautiful view of Vancouver, British Columbia, Canada

Les signes de « conditions problématiques » sont passés de faibles à modérés dans l’ensemble du marché immobilier au pays, affirme la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Dans son rapport trimestriel sur l’Évaluation du marché de l’habitation publié hier (voir encadré), elle indique que « les conditions problématiques les plus courantes (…) demeurent la surévaluation et la construction excessive ».

La première touche neuf régions, et la seconde en affecte sept.

SITUATION « PROBLÉMATIQUE » À VANCOUVER

Depuis sa précédente évaluation faite au printemps, la SCHL estime que « les signes de conditions problématiques ont augmenté à l’échelle du pays », en particulier à Vancouver.

Ainsi, ceux-ci sont « élevés » dans la métropole britanno-colombienne, à Toronto, à Calgary, à Saskatoon et à Regina. À Toronto et à Vancouver, cette situation s’explique « par l’accélération des prix et la surévaluation », tandis qu’à Calgary, à Saskatoon et à Regina, elle est attribuable « à la surévaluation et à la construction excessive ».

D’une manière générale, les signes de « conditions problématiques » sont « modérés » à l’échelle du pays, ainsi qu’à Edmonton, à Winnipeg, à Hamilton, à Montréal et à Québec, selon la Société. Seule la région d’Ottawa a vu sa situation s’améliorer en termes de marché immobilier.

LÉGÈRE SURÉVALUATION À MONTRÉAL

La SCHL dit « déceler des signes modérés de surévaluation » à Montréal, ce qui montre que « les prix demeurent plus élevés que prévu selon les facteurs économiques et démographiques fondamentaux ».

Or, ajoute-t-elle, ces facteurs « reflètent un récent ralentissement de la croissance du revenu par habitant et une inversion de la croissance démographique chez ceux qui sont susceptibles d’accéder à la propriété ».

Globalement, le nombre de logements en copropriété achevés et invendus est en baisse dans la métropole québécoise, mais demeure élevé. « Une saine gestion des stocks est nécessaire pour éviter que les nombreuses copropriétés en construction à l’heure actuelle ne demeurent invendues au moment de leur achèvement », recommande la Société.

L’EMH : un « système d’avertissement anticipé »

L’Évaluation du marché de l’habitation (EMH) de la SCHL est un « système d’avertissement anticipé » destiné à « prévenir les Canadiens des aspects préoccupants qui émergent sur les marchés de l’habitation, pour qu’ils agissent de façon à favoriser la stabilité du marché ».

La Société juge qu’il y a déséquilibres « lorsque les indicateurs de la construction excessive, de la surévaluation, de la surchauffe ou de l’accélération des prix, ou une combinaison de ces indicateurs, s’écartent nettement de leurs moyennes historiques ».

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