Pas si simple de faire croître son épargne-retraite

Par Ronald McKenzie | 2 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un grand nombre de Canadiens gèrent mal leur épargne-retraite, ce qui les empêche de bien faire fructifier leur capital, constate CGA-Canada.

Ainsi, les personnes seules et les couples sans personnes à charge pourraient avoir intérêt à accélérer le remboursement de leur emprunt hypothécaire plutôt que de cotiser à un compte d’épargne-retraite. « Cela vaut pour tous les niveaux de revenu et tous les taux d’épargne, mais surtout pour les personnes à faible revenu », note l’Association des comptables généraux accrédités.

Par exemple, une personne qui gagne 30 000 $ par année et qui économise 2 % de son revenu en vue de sa retraite obtiendra un rendement presque deux fois plus élevé sur son épargne en remboursant son hypothèque de manière anticipée plutôt qu’en cotisant à un REER.

De plus, le fait d’investir dans un CELI plutôt que dans un REER ou dans des actifs qui génèrent des gains en capital dans des comptes non enregistrés peut être une stratégie relativement moins avantageuse. En revanche, le rendement de l’option REER-CELI s’avère beaucoup plus intéressant pour les personnes à revenu moyen et supérieur qui épargnent 10 % ou plus de leur revenu. Dans leur cas, la combinaison REER-CELI fait sérieusement concurrence à l’option REER pure et simple.

« Il existe divers moyens de mettre de l’argent de côté pour la retraite, mais ils n’offrent pas tous les mêmes avantages dans toutes les situations. Pour trouver la solution la plus profitable, il faut procéder à une évaluation rigoureuse et complète de sa situation personnelle et de ses objectifs de retraite », souligne CGA-Canada.

L’organisme ne dit pas comment les épargnants peuvent obtenir cette évaluation rigoureuse et complète. Pourtant, la solution est simple : il suffit de consulter un conseiller qualifié en planification de la retraite.

Ronald McKenzie