Une augmentation pour abandonner le télétravail

Par La rédaction | 9 mai 2024 | Dernière mise à jour le 8 mai 2024
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Une femme d'affaire parlant devant son ordinateur pendant un appel vidéo.
Rockaa / iStock

La génération Z et les millénariaux assurent qu’ils n’accepteraient pas de travailler uniquement en présentiel à moins qu’on ne leur offre une augmentation de salaire de 10 % en moyenne, révèle un sondage réalisé par IWG Canada et rapporté par Avantages.

Selon l’enquête, la grande majorité des employés, peu importe leur âge, s’attendraient à une certaine forme d’augmentation de salaire si on leur refusait désormais le travail hybride. Les membres de la génération Z sont particulièrement intransigeants sur ce point puisque 95 % d’entre eux attendraient une augmentation, contre 84 % des millénariaux et des baby-boomers et 71 % des membres de la génération X.

À noter toutefois que les millénariaux sont les plus susceptibles de changer d’emploi si leur employeur ne leur proposait pas le travail hybride (53 %), contre seulement 32 % des baby-boomers.

Un peu plus de la moitié des jeunes travailleurs, soit 55 % des répondants de la génération Z et 50 % des millénariaux, ont rapporté que leur carrière personnelle avait bénéficié du travail hybride, contre un tiers des membres de la génération X (35 %) et des baby-boomers (36 %).

« L’étude souligne qu’il existe d’importantes différences entre les générations et qu’il n’y a pas de solution unique ; il existe plutôt de nombreux types de travail hybride et les besoins des employés diffèrent en fonction de l’étape où ils se trouvent dans leur carrière et leur vie personnelle. Les employeurs sont confrontés au défi de trouver un équilibre entre les exigences de la main-d’œuvre plus jeune et les préoccupations des employés plus âgés », commente Wayne Berger, directeur général de l’IWG, dans un communiqué de presse.

Si la majorité des employés (59 %), tous âges confondus, ont assuré qu’ils n’avaient pas besoin de côtoyer leurs collègues tous les jours pour nouer des relations, les deux tiers (74 %) ont souligné que la flexibilité de travailler au bureau ou à distance avait un impact positif sur leur bien-être. Ce critère est même plus important pour leur bien-être que la charge de travail (54 %), la longueur des trajets (54 %), leurs managers (53 %) ou les programmes de bien-être (40 %).

Le travail hybride améliorerait ainsi leur humeur générale (52 %), diminuerait leur stress (57 %), leur offrirait un meilleur sommeil (53 %) et plus d’énergie (45 %).

« Le travail hybride est universellement populaire parmi toutes les générations qui ont adopté les nombreux avantages que ce modèle offre, de l’amélioration de la santé physique et mentale à l’amélioration du sommeil et de l’énergie », résume Wayne Berger.

L’enquête a été menée auprès de plus de 1000 Canadiens travaillant dans un environnement flexible et hybride.

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La rédaction