Dur équilibre entre bien-être et salaire

Par La rédaction | 1 février 2024 | Dernière mise à jour le 31 janvier 2024
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Lone justice échelle sur fond bleu simple
DNY59 / iStock

Les travailleurs canadiens font toujours plus attention aux avantages non matériels lorsqu’ils recherchent un nouvel emploi, mais pas à n’importe quel prix. La rémunération doit également être à la hauteur de leurs attentes, révèle une étude de Randstad reprise par Avantages.

Ainsi 76 % des sondés disent faire plus attention qu’auparavant aux avantages non matériels. Pour trouver un bon équilibre entre travail et vie personnelle, ces derniers cherchent ainsi un emploi qui leur offre de la flexibilité au niveau des horaires, mais aussi du lieu de travail. La formation, la reconnaissance et les valeurs promues par l’organisation sont également des éléments auxquels ils prêtent attention lorsqu’ils postulent. Toutefois, 79 % des sondés affirment qu’une rémunération suffisante est également un incontournable.

« Cette transition marque un tournant important où le bien-être au travail émerge presque à égalité avec le salaire dans les considérations des employés. Les événements des dernières années ont entraîné des changements majeurs sur le marché du travail, et on observe que les employés ne sont pas prêts à perdre les bénéfices obtenus depuis la pandémie, affirme Marie-Pier Bédard, vice-présidente exécutive chez Randstad Canada. C’est une considération qui s’avère d’autant plus fondamentale pour les femmes et les personnes ayant un niveau de scolarité élevé, qui accordent plus d’importance aux avantages non matériels. »

LA FLEXIBILITÉ, UNE GRANDE PRÉOCCUPATION

Depuis la pandémie où nombre de travailleurs ont connu le télétravail, la flexibilité du lieu de travail et des horaires est devenue non négociable. Près de la moitié des répondants (40 %) affirment qu’ils pourraient quitter leur emploi pour améliorer leur conciliation travail-vie personnelle. C’est d’ailleurs le facteur de démission le plus fréquent, suivi de près par une rémunération trop faible pour faire face à l’inflation.

Outre les bénéfices, les employés ont à cœur de travailler pour une entreprise qui partage leurs valeurs et qui favorise l’équité et l’inclusion. Ainsi 23 % des employés canadiens préféreraient être au chômage que de travailler pour une société dont les valeurs diffèrent des siennes.

L’équité est prise très au sérieux, notamment l’équité salariale entre les hommes et les femmes. Bien que les écarts tendent à s’effacer, nombre de femmes ne se sentent toujours pas valorisées ni rémunérées équitablement dans leur environnement professionnel. Près du tiers (32 %) des sondées assurent qu’aucun progrès significatif n’a été accompli en termes d’égalité hommes-femmes au travail, tandis que 25 % indiquent que leurs employeurs se contentent de parler de la situation sans prendre d’actions concrètes.

Randstad recommande donc aux entreprises qui veulent attirer davantage d’employés d’adopter des pratiques qui intègrent les notions :

  • de flexibilité,
  • de diversité et d’inclusion,
  • une rémunération équitable,
  •  la transparence salariale
  • ainsi que la formation continue.

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La rédaction