Utiliser les réseaux sociaux pour établir sa crédibilité

27 mars 2011 | Dernière mise à jour le 27 mars 2011
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Au quotidien comme sur le Web, la confiance demeure la clé du succès et la base d’une solide relation d’affaires avec vos clients.

La perception d’un client à votre égard peut être influencée par une multitude de facteurs et d’expériences passées, et se résume parfois à l’adage « Mon représentant d’assurance travaille dans mon intérêt ». Il est bien connu que les meilleures relations d’affaires se construisent une fois que la confiance et la sincérité s’installent entre le professionnel et son client.

C’est sur cette base que les occasions d’affaires se multiplient, que les références abondent et que le professionnel de l’assurance est en mesure de démontrer tout son savoir-faire et son savoir-être.

Bien évidemment, à l’heure de l’omniprésence de l’Internet et des bouleversements technologiques qui en découlent, le représentant se doit de véhiculer les mêmes valeurs de respect et de courtoisie au moment d’un déjeuner d’affaires ou lors d’une séance de clavardage sur Facebook. Les règles pour construire une relation de confiance demeurant universelles, il n’en demeure pas moins qu’un certain doigté est nécessaire pour bâtir sa crédibilité sur le Web.

Démarrer et maintenir un blogue de qualité Le fait de démarrer un blogue sur l’assurance, par exemple, est un excellent moyen de fournir de l’information de qualité à ses propres clients. Il s’agit d’un service à valeur ajoutée qui offre une vitrine certaine à son auteur, à condition de s’y investir pleinement. Un tel outil de communication exige des mises à jour régulières pour assurer un achalandage important.

C’est en modelant lui-même sa propre petite communauté que le professionnel sera en mesure de faire sa marque, de bâtir sa crédibilité de par son statut d’expert et de démontrer sa capacité à vulgariser les concepts de son domaine.

Comprendre l’incidence des médias sociaux L’agent ou le courtier a aussi intérêt à utiliser Facebook et LinkedIn pour bénéficier des synergies propres à ces réseaux. Le fait de répondre à des questions posées par d’autres membres, de référer des gens entre eux, de partager des textes intéressants lus sur la Toile et d’alimenter des conversations pertinentes sur ces réseaux sociaux sont des moyens efficaces d’établir de solides liens de confiance.

Il demeure primordial de publier un contenu actuel et vivant et de personnaliser sa méthode et son approche. Un professionnel qui publie des informations exclusives ou inédites, et qui bâtit lui-même le théâtre de ses actualités, s’assure de susciter de l’intérêt et d’ancrer son image de marque dans les souvenirs de ses lecteurs.

L’art de gazouiller et de se promouvoir gratuitement Twitter est un réseau social et de microblogage qui permet à l’utilisateur d’envoyer des messages appelés gazouillis qui doivent être concis puisque chacun d’eux se limite à 140 caractères. Une fois connecté au compte Twitter, l’usager peut suivre les tweets (messages) publiés par les personnes qu’il a choisi de suivre, par l’entremise d’un abonnement (following). À l’inverse, ses propres écrits sont lus par des abonnés (followers). Cette application fonctionne par asymétrie, c’est-à-dire qu’un utilisateur peut s’abonner à un autre, même si ce dernier ne désire pas suivre le premier.

Twitter, en plus d’être une source d’inspiration intéressante, permet de souligner la publication d’un nouveau billet de blogue, par exemple, et d’obtenir une certaine rétroaction sur celui-ci. Le nombre de retweets d’un article est un bon indicateur de la performance d’un auteur et le point de départ pour peaufiner prochains billets et choix de sujets.

Plus important encore, l’outil permet de renforcer sa marque de commerce et sa notoriété numérique en vue de donner une crédibilité certaine à ses réalisations.

Un travail de longue haleine D’après Jay Palter, stratège spécialisé en médias sociaux, « c’est en étant constamment présent, en offrant son aide, en donnant au lieu de chercher à recevoir et en faisant la promotion des forces d’autrui que le conseiller sera en mesure de gagner la confiance de sa communauté virtuelle ». Une fois celle-ci acquise, « cette dernière supportera les efforts d’affaires du professionnel de l’industrie », de poursuivre M. Palter.