Quand l’inflation pèse sur les primes d’assurance vie

Par La rédaction | 30 janvier 2024 | Dernière mise à jour le 31 janvier 2024
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Conseiller posant ses mains au-dessus d'une famille en papier.
Photo : anyaberkut / 123RF

La hausse du coût de la vie peut inciter des clients à envisager l’annulation de leur assurance vie. Une réflexion s’impose…

L’inflation pousse un certain nombre de clients à demander l’annulation de leur assurance vie, afin d’économiser sur les primes et soulager leur trésorerie. Cette tendance est observée chez Beneva, qui vient de consacrer une publication à ce sujet.

Des clients demandent de mettre fin à leur assurance vie parce qu’ils ne savent pas qu’ils disposent d’autres options tels que modifier la durée, le montant du capital, ou des avenants au contrat.

La première étape devrait donc consister à faire un point en rencontrant le client pour faire une analyse de ses besoins financiers. Ont-ils évolué de manière temporaire ou permanente ?

Le client doit prendre conscience qu’il ne retrouvera pas forcément une assurance vie avec les mêmes conditions, compte tenu de l’évolution de son âge et de sa santé. Il ne doit pas seulement voir la prime mensuelle qu’il paie, mais la valeur que cela représente dans son plan financier global.

Si une assurance vie demeure nécessaire à l’atteinte de ses objectifs financiers, mais que sa trésorerie est temporairement réduite, il y a peut-être moyen de maintenir la police. Mais si les besoins ont changé de façon permanente, et que l’assurance vie n’est plus pertinente dans sa situation, il est temps d’y mettre fin.

Dans une situation de trésorerie tendue pour le client, le rôle du conseiller est aussi de veiller à la bonne communication avec l’assureur. Lorsqu’une prime n’est pas payée à temps, le conseiller peut mettre de l’huile dans les rouages pour faciliter la reprise de la prime, et faire un suivi du bon déroulement des choses.

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La rédaction