Les 15 compétences les plus importantes pour réussir en entreprise

Par Sylvie Lemieux | 14 juillet 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme gestionnaire d'actif
Photo : Natali_Mis / iStock

Les soft skills, ou compétences comportementales en bon français, se taillent une place de choix dans les milieux professionnels.

Ce n’est pourtant pas d’hier que ces aptitudes ont leur importance pour faire progresser sa carrière, direz-vous. Toutefois, avec les avancées incessantes de la robotisation, de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, elles sont devenues centrales pour les recruteurs, explique un récent article publié par l’édition française de Forbes.

La raison est simple. « À l’inverse des compétences techniques, il n’est pas possible de déléguer aux robots les compétences comportementales », soutient Jérôme Hoarau, coauteur de Le Réflexe Soft Skills.

Selon lui, ce sont ces qualités, comme la confiance en soi, la créativité et l’intelligence émotionnelle, qui différencient un humain d’un robot et lui permettent de s’illustrer au sein de l’équipe.

Ces compétences étant transversales, chacune ayant un impact sur l’autre, il est impossible de les hiérarchiser. Voici une liste des 15 compétences comportementales les plus importantes à développer, basée sur les recommandations de Jérôme Hoarau et ses coauteurs de même qu’un rapport sur le futur de l’emploi du Forum économique mondial.

  • La résolution de problèmes : C’est la capacité à faire face à une situation complexe ou difficile, à analyser ses différents aspects, et à trouver une solution. Les employés qui excellent en résolution de problèmes peuvent s’adapter à des situations imprévues et trouver des moyens innovants pour surmonter les défis.
  • La confiance en soi et en autrui : La confiance en soi est essentielle pour prendre des initiatives et assumer des responsabilités. Elle favorise également une meilleure interaction avec les autres. La confiance en autrui permet de déléguer des tâches et de travailler en équipe efficacement.
  • L’intelligence émotionnelle : C’est la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions et celles des autres de façon à ne plus les subir. Elle est essentielle pour créer des relations de travail harmonieuses et pour prendre des décisions éclairées.
  • L’empathie : Elle est le fait de comprendre et de partager les sentiments d’autrui. L’empathie permet de créer des liens avec les collègues et les clients et de travailler de manière plus efficace.
  • La communication efficace : Cette compétence implique d’être capable de transmettre ses idées avec clarté et de comprendre celles des autres, aussi bien par la parole que par l’écrit.
  • La gestion du temps : Courir après le temps, c’est le problème de notre époque. Il faut donc apprendre à gérer le temps plutôt que de subir le quotidien. On acquiert ainsi la capacité à utiliser efficacement son temps pour atteindre des objectifs. À éviter : la multiplication des tâches et les activités chronophages — comme le cellulaire sur lequel on passe beaucoup trop d’heures. Planifier, établir des priorités et déléguer des tâches, c’est la clé.
  • La gestion du stress : C’est la capacité à rester calme et efficace même dans des situations stressantes. Elle implique de savoir gérer la pression et de préserver son bien-être mental et physique.
  • La créativité : Elle est essentielle pour l’innovation et l’amélioration continue. Il s’agit de penser en dehors de la boîte pour trouver des solutions originales.
  • L’esprit d’entreprise : C’est la compétence qui est en tête de la liste de Jérôme Hoareau. Elle incite à prendre des initiatives, à être proactif et à assumer des responsabilités. Un esprit d’entreprise fort peut conduire à de nouvelles opportunités et à l’amélioration des processus existants.
  • L’audace : C’est la volonté de prendre des risques calculés et de sortir de sa zone de confort pour atteindre des objectifs.
  • La motivation : C’est l’énergie interne qui pousse à agir pour atteindre un objectif. Pour se motiver, il faut donner un sens à ce que l’on fait. On peut ne pas avoir envie tous les jours d’aller courir, par exemple. En sachant qu’on le fait pour chasser son stress, s’aérer l’esprit et gagner la forme, ça donne un élan. La motivation aide à maintenir l’engagement et l’effort au fil du temps.
  • La vision et la visualisation : La vision, c’est la capacité à imaginer le chemin pour arriver à l’objectif, selon Jérôme Hoarau. Quant à la visualisation, elle permet davantage de voir le particulier. Une réunion importante en vue ? En se visualisant soi-même et les personnes présentes à l’événement, on est mesure d’identifier les situations, les enjeux qui entraînent des doutes et des questionnements et ainsi de trouver le moyen de s’en débarrasser.
  • La présence : C’est la capacité à être pleinement engagé et concentré sur l’activité en cours, en mettant de côté les distractions. En résumé, c’est de calmer son hamster mental.
  • Le sens du collectif : La capacité à travailler en équipe, à collaborer avec d’autres pour atteindre un objectif commun, c’est plus que jamais un essentiel. Comme le dit l’adage : « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».
  • La curiosité : L’innovation naît de la curiosité. Elle permet d’apprendre constamment de nouvelles choses et d’enrichir son bagage de connaissances. Et ça, on n’en a jamais trop !
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Sylvie Lemieux

Sylvie Lemieux est journaliste pour Finance et Investissement et Conseiller.ca. Auparavant, elle a notamment écrit pour Les Affaires.