Le manque de connaissances financières nuit aux entrepreneurs

Par La rédaction | 26 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
1+1=3 as mathematical calculations on green blackboard

Le manque de compétences financières des entrepreneurs serait l’un des principaux obstacles à la pleine réussite, selon une étude menée par Intuit Canada en 2012. Face à cette situation, le comité conseil en littératie financière, nouvellement créé par Startup Canada, aura pour mandat de proposer des solutions aux entrepreneurs et au gouvernement afin de normaliser la situation.

L’annonce a été faite dans le cadre de la Journée de Startup Canada, organisée par le Economic Club of Canada sur la Colline du Parlement, en présence du ministre des Finances, Kevin Sorenson, et de la commissaire de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC), Lucie Tedesco.

Des statistiques fort éloquentes

Au cours de son enquête, Intuit Canada avait demandé à 500 propriétaires de PME de répondre à 10 questions sur les connaissances financières, telles que : Quel est le rôle d’un bilan? Comment peut-on améliorer les flux de trésorerie à court terme?

Les résultats de l’enquête démontraient de fortes lacunes :

  • 2 % ont obtenu un excellent pointage (9 à 10 bonnes réponses);
  • 16 % ont obtenu un bon pointage (7 à 8 bonnes réponses);
  • 39 % ont obtenu la note de passage (5 à 6 bonnes réponses);
  • 44 % ont échoué (1 à 4 bonnes réponses).

Lorsqu’ils ont été interrogés sur leur degré de connaissances en matière de gestion d’entreprise lors du lancement de leur société :

  • 51 % ont dit posséder une bonne compréhension de la gestion de leurs finances;
  • 31 % ont reconnu en avoir beaucoup à apprendre;
  • 11 % ont déclaré avoir recours à de l’aide professionnelle.

L’étude de 2012 avait aussi démontré l’intérêt des chefs de PME à améliorer leurs compétences. Les trois outils préférés recensés étaient :

  • Formation avec un comptable : 42 %;
  • Séances d’information avec d’autres chefs de PME : 24 %;
  • Formation en ligne : 22 %.

La rédaction vous recommande :

La rédaction