RBC crée une websérie pour atteindre la génération Y

Par La rédaction | 4 avril 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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violetkaipa / 123RF

RBC_banque_royale_logoLes institutions financières cherchent par tous les moyens de rejoindre la génération Y, la clientèle de demain. La banque RBC, elle, croit bien avoir déniché la sienne avec une série originale diffusée sur le web.

La banque a ainsi lancé V Morgan is Dead, une série de 20 épisodes qui suit les aventures d’une jeune femme de 28 ans qui meurt subitement, mais qui obtient une chance de revenir à la vie à condition d’aider les gens qu’elle a laissés derrière elle.

GÉNÉRATION DIFFÉRENTE

Comme l’explique la revue Infopresse, la RBC a tenté le coup parce qu’elle veut « changer la façon dont elle parle aux jeunes ». Citant une étude d’Accenture menée auprès de 4000 Canadiens l’année dernière, l’article rappelle que les Y ont un comportement bien différent des générations précédentes. Ils sont notamment moins fidèles, comme le démontrent les 18 % d’entre eux qui disent avoir changé de banque en 2014. Près de la moitié des membres de cette génération réclament également des services en ligne et de l’information transmise par messagerie vidéo.

SÉDUIRE SANS SE VENDRE

La série produite par RBC vise d’abord à séduire l’auditoire et non pas à vendre la marque, du moins, pas dans les premiers temps. À preuve, aucune mention de RBC – pas même un logo – n’est faite durant les 11 premiers épisodes de la série. Cette stratégie vise à amadouer l’audience en n’introduisant pas la marque trop vite, question de ne pas repousser les internautes.

« Les gens veulent être divertis, et non vendus », souligne la directrice de marque de RBC Michelle Stewart dans l’article d’Infopresse.

Et cette approche semble rapporter. Selon les chiffres de la banque, la série a créé 1,9 million d’impressions en ligne, surtout par l’entremise des médias sociaux.

De plus, un sondage mené par l’institution auprès de son public cible démontre que 30 % des spectateurs qui ont visionné la série « considéreraient certainement » RBC pour leurs besoins financiers. Un pari risqué, mais qui en vaut peut-être la chandelle!

La rédaction