En 2011 : mieux s’organiser et utiliser les réseaux sociaux!

Par Sophie Stival | 13 janvier 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En 2010, la conformité a pris beaucoup de place dans le quotidien des conseillers et de Bernard Martin. Le planificateur financier chez Desjardins Cabinet de services financiers pense que la normalisation avec le reste du Canada, bien qu’elle soit une bonne chose, alourdit la tâche des conseillers. Ce « mal nécessaire » nécessitera une réorganisation de son travail en 2011.

« J’aimerais mettre en place une structure plus efficace pour éviter les dédoublements administratifs, en déléguant plus de tâches à mon adjointe. Tout ce qui concerne la prise de rendez-vous, la gestion de l’agenda et les suivis avec les clients en sont des exemples. Ceci me libérerait plus de temps pour la conformité », dit-il.

Cette réorganisation demandera plus de temps, de ressources et de travail, convient M. Martin. Et depuis 5 ans, le travail du conseiller a beaucoup changé, reconnaît-il. « Le suivi des dossiers et le profil des investisseurs sont beaucoup plus documentés qu’avant. Il faut être plus précis, mais ce sera positif à long terme. Quand le client comprend comment on procède et qu’on est transparent, c’est rassurant. Ça veut dire expliquer plus en détail les produits qu’il détient et ce que l’on vend. On doit respecter à la lettre le profil de l’investisseur. Ce qu’on faisait déjà avant, mais maintenant, on a des outils pour le faire plus efficacement », croit M. Martin.

« Le marché est rendu là et c’est ce que le public souhaite. De plus, ça contribuera à fidéliser la clientèle », ajoute-t-il.

Joindre les clients chez eux En 2011, la Caisse du réseau municipal, pour laquelle travaille Bernard Martin, souhaite communiquer avec ses clients grâce aux réseaux sociaux. Géographiquement, beaucoup de ces travailleurs municipaux sont dispersés un peu partout dans la province.

« On a récemment établi des ententes avec des groupes de travailleurs à l’extérieur de Montréal pour se parler, établir des profils d’investisseur, faire des planifications de retraite à l’aide de webcam (appels vidéo) et de Skype. » Ce logiciel permet notamment à deux ordinateurs de se téléphoner gratuitement s’ils sont équipés de Skype et connectés à Internet, grâce à un microphone et des haut-parleurs. La caméra permet une transmission vidéo de la conversation.

« Ça remplace le téléphone, mais c’est plus humain. Puisque beaucoup de nos clients travaillent au même endroit, c’est facile de les joindre en milieu de travail. Malgré la distance, on peut se montrer des documents et se voir. On croit que ça peut fonctionner », dit-il.

Chaque conseiller aura éventuellement son compte Facebook et Twitter, ajoute M. Martin.

« On souhaite offrir nos services par l’entremise des réseaux sociaux et éventuellement joindre nos clients retraités chez eux. »

Un autre souhait de Bernard Martin : rendre accessibles ses cours de préparation à la retraite à plus de monde. Présentement, ce sont les employés de la Ville de Montréal, à quelques années de la retraite, qui ont accès à cette formation. Mais il est parfois un peu tard pour planifier la retraite. « On se fait souvent dire : « on aurait aimé avoir ces cours en début de carrière » », explique-t-il.

« Je me suis dit : « pourquoi on ne rendrait pas ces cours accessibles à tous nos membres sur le site Internet de la Caisse du réseau municipal ? » Grâce à un mot de passe, nos clients auraient un accès vidéo, en différé et peut-être même en direct. Ça pourrait être interactif avec les gens chez eux, un peu comme le fait la télé-universitaire. On offrirait ce servie à nos membres », espère Bernard Martin.

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Sophie Stival