Appel à plus de clarté dans les titres d’emploi de la finance

Par La rédaction | 7 Décembre 2023 | Dernière mise à jour le 7 Décembre 2023
2 minutes de lecture
Personne dubitative, les mains sur les hanches, choisissant la voie à suivre sous la forme de plusieurs flèches sur la route indiquant un ensemble de directions différentes. Choisir la bonne voie, concept de décision difficile, symbole de confusion.
BulatSilvia / iStock

Une majorité d’investisseurs demandent de clarifier les titres d’emploi dans le secteur des services financiers. Ils ont notamment de la difficulté à faire la distinction entre les titres de conseiller financier et de planificateur financier, révèle un sondage de FAIR Canada.

Le manque de clarté entraîne de la confusion et des malentendus chez plus d’un répondant. Les investisseurs estiment qu’il est crucial d’avoir des titres d’emploi précis et transparents pour mieux comprendre le niveau de responsabilité, d’expertise et de qualifications des professionnels financiers.

Les conclusions clés du sondage comprennent :

  • une incertitude généralisée quant aux distinctions en termes d’éducation et de formation associées à différents titres professionnels;
  • une forte majorité des répondants (92 %) estime qu’il est essentiel que les titres reflètent fidèlement les connaissances et l’expertise du professionnel;
  • un soutien massif à l’élaboration d’une norme et d’un cadre réglementaire uniformes pour ceux qui utilisent le titre de conseiller financier;
  • un consensus selon lequel ceux qui portent le titre de conseiller financier devraient posséder une connaissance approfondie de tous les aspects essentiels des finances personnelles.

À la lumière de ces résultats, « les organismes de réglementation doivent veiller à ce que les investisseurs ne soient pas induits en erreur par divers titres, y compris celui de conseiller financier. Par ailleurs, le fait d’autoriser des personnes possédant de l’expertise et des qualifications diverses d’utiliser des titres identiques ne fait que d’exacerber le problème », affirme Jean-Paul Bureaud, directeur général de FAIR Canada.

À noter qu’au Québec, « L’utilisation des titres professionnels dans le secteur financier est encadrée par une réglementation. Il existe des titres professionnels obligatoires, autorisés et interdits selon le champ de pratique du conseiller », rappelle la Chambre de la sécurité financière dans un billet InfoDéonto.  Ainsi, le titre de conseiller financier et toute variation contenant les mots « planificateur financier », par exemple planificateur financier agréé ou certifié, figurent dans la liste des titres interdits.

FAIR Canada s’engage pour sa part à promouvoir des améliorations dans la réglementation des titres professionnels, où cela est requis, en visant une plus grande uniformité des normes et une concurrence équitable.

Le rapport complet du sondage est disponible en ligne.

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La rédaction