Épargne-retraite : les Québécois moins ambitieux

Par La rédaction | 14 janvier 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Couple de retraités à bord d'un yacht.
Photo : spotmatikphoto / 123RF

Les Québécois estiment à 427 000 $ l’épargne nécessaire pour vivre une retraite confortable, soit un montant bien moins élevé que celui envisagé par les résidents des autres provinces.

Ce sont les Britanno-Colombiens qui se montrent les plus ambitieux concernant leur objectif de retraite (1,07 M$), devant les Albertains (916 000 $), et les Ontariens (872 000 $), nous apprend le Sondage RBC 2019 sur l’autonomie financière à la retraite. L’objectif d’épargne-retraite moyen dans les provinces de l’Atlantique se rapproche davantage de celui au Québec (774 000 $), mais l’écart dépasse quand même les 300 000 $.

Le sondage, mené par Ipsos auprès de 2 000 Canadiens de 18 ans ou plus, révèle également que les hommes pensent avoir besoin de beaucoup plus d’actif (942 000 $) que les femmes (650 000 $) pour se bâtir un avenir financier confortable.

DES OBJECTIFS ATTEIGNABLES?

Se fixer un objectif est un pas dans la bonne direction, mais encore faut-il prendre les moyens nécessaires pour l’atteindre. À ce chapitre, les Canadiens ont encore beaucoup de chemin à parcourir : près de la moitié d’entre eux (46 %) n’ont aucun plan pour atteindre leur objectif. Au Québec, la proportion grimpe à 53 %.

Il faut dire que l’optimisme n’est pas vraiment au rendez-vous. Globalement, 45 % des répondants se sont dits modérément convaincus de leur capacité à épargner suffisamment, alors que 39 % croient carrément qu’ils ne seront jamais en mesure d’atteindre leur objectif. Au final, à peine 16 % des épargnants ont très bon espoir d’y arriver. Sur cette question, les Québécois sont au diapason de la moyenne canadienne.

Les Canadiens sont quand même prêts à faire quelques sacrifices, notamment dépenser moins pour les produits et services non essentiels (74 %), manger moins souvent au restaurant (59 %), reporter des achats importants (45 %) et réduire le budget voyage (34 %).

La principale motivation qui pousse les épargnants à réviser leur train de vie n’est cependant pas la retraite, mais plutôt le règlement de leurs dettes. « L’absence de dettes est un élément de motivation très important pour la plupart des Canadiens : ils ne veulent pas avoir de dettes, ni aujourd’hui ni à la retraite, souligne Brigitte Felx, planificatrice financière à RBC. Une première étape importante vers cet objectif consiste à déterminer les mesures que l’on peut commencer à prendre dès maintenant, et ces mesures seront encore plus efficaces si elles sont intégrées au moyen d’un plan. »

FAVORISER LA COMMUNICATION AVEC LES CONSEILLERS

Pour faciliter la communication entre ses conseillers et la clientèle, RBC a lancé MonConseiller, une solution numérique de planification financière. Au moyen de la plateforme, le client et le conseiller (ou le planificateur financier) peuvent consulter et réviser ensemble un tableau de bord en ligne qui présente de façon dynamique le portrait financier du client.

Selon RBC, MonConseiller permet au client de voir facilement l’incidence de petites mesures, comme augmenter ses cotisations mensuelles à un compte d’épargne ou de placement, sur ses objectifs financiers, y compris la date prévue de son départ à la retraite.

Les clients peuvent, sans frais supplémentaires, rencontrer un conseiller de MonConseiller en personne, par téléphone ou par vidéoclavardage, selon leur préférence indiquée au moment de fixer le rendez-vous. Les clients peuvent aussi recevoir des nouvelles et des avis personnalisés pour suivre leurs progrès par rapport à leurs objectifs et évaluer l’incidence de la volatilité des marchés ou d’autres changements sur leur portefeuille.

La rédaction