Les Canadiennes se disent confiantes pour la retraite

Par La rédaction | 24 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Trois femmes font une promenade sur la plage.
Photo : kate_sept2004 / istockphoto

Les Canadiennes âgées de 45 ans et plus se disent plutôt optimistes par rapport à leur avenir financier une fois qu’elles auront quitté la vie active, selon un récent sondage de RBC Assurances.

Celui-ci révèle notamment que plus de sept sur dix d’entre elles croient qu’elles pourront s’offrir le mode de vie qu’elles désirent à ce stade de leur existence, qu’elles soient mariées ou célibataires.

Une « bonne connaissance financière » et une « supervision indépendante en matière d’épargne-retraite » sont particulièrement susceptibles de contribuer à accroître leur confiance, note RBC. L’institution financière relève au passage que, parmi les femmes mariées ou vivant avec un partenaire, l’immense majorité (84 %) jugent qu’elles anticipent bien leurs besoins financiers et ceux de leur conjoint à la retraite, tandis que seules un tiers (34 %) indiquent que c’est leur conjoint/partenaire qui gère leur épargne-retraite.

LES FACTEURS CLÉS À LA BASE DE LA CONFIANCE

Le sondage montre également que les femmes qui pensent être capables de conserver le mode de vie qu’elles souhaitent une fois retraitées indiquent le plus souvent qu’elles comptent pour cela avant tout sur leur portefeuille de retraite. Plus de la moitié d’entre elles (55 %) assurent ainsi que celui-ci leur permettra d’y parvenir, alors que plus de quatre sur dix (43 %) attendent la même chose du régime de retraite offert par leur employeur ou de son programme de cotisations de contrepartie.

Cela dit, d’autres facteurs favorisent la confiance des sondées. Les principaux sont les suivants : le fait d’être globalement en bonne santé et ne pas s’attendre à devoir payer des frais médicaux importants à l’avenir (42 %); le fait que l’assurance ou le régime de retraite de leur conjoint ou de leur partenaire soit suffisant pour maintenir le pouvoir d’achat du ménage (32 %); le fait de toucher un bon salaire et d’avoir un fonds de retraite personnel correspondant à leurs objectifs (27 %); enfin, le fait de posséder des immeubles de placement générant un revenu (17 %).

Dans la majorité des cas, l’optimisme des répondantes est basé sur le fait qu’elles se fient d’abord aux mesures qu’elles prennent elles-mêmes, tandis qu’une très faible proportion d’entre elles mentionnent d’autres facteurs, comme l’accès à des paiements de leur conjoint (9 %), le soutien financier de leurs enfants ou de membres de leur famille (4 %), ou encore l’intention de vivre avec des amis pour atténuer leur fardeau financier (2 %).

DES INQUIÉTUDES PAR RAPPORT À LA SANTÉ

L’enquête d’opinion constate néanmoins que de nombreuses femmes interrogées éprouvent certaines inquiétudes quant à leur avenir financier. En effet, même si un nombre important d’entre elles ont l’intention de rester en bonne santé, « elles ne se font aucune illusion quant aux défis que peut apporter la retraite » dans ce domaine, souligne RBC.

Ainsi, leurs trois principales préoccupations à l’approche de ce tournant de leur vie sont : la hausse des coûts des soins de santé à mesure qu’elles vieillissent (69 %), la perspective de vivre avec une maladie chronique (59 %) et le risque d’épuiser leur épargne-retraite de leur vivant (50 %). Nombre de répondantes se disent également préoccupées par l’éventualité de ne pas disposer d’un revenu garanti (50 %), d’avoir à renoncer aux choses ou aux activités qu’elles aiment (44 %) ou par la crainte de se retrouver isolées ou de tomber en dépression.

Pour mettre un maximum de chances de leur côté à ce stade de leur vie, l’immense majorité des femmes de 45 ans et plus (90 %) interrogées affirment prendre diverses mesures, principalement en mettant de l’argent de côté dans des régimes enregistrés d’épargne-retraite et des comptes d’épargne libre d’impôt (60 %). De même, 37 % d’entre elles indiquent consulter un conseiller ou un Pl. Fin. pour les aider à mettre sur pied un plan de financement de leurs vieux jours. Par ailleurs, 29 % se disent prêtes à dépenser moins pour des produits et services non essentiels (voyages ou divertissements), tandis que 27 % prévoient acquérir des actions, des obligations ou des fonds communs de placement. Enfin, près d’un quart des sondées (23 %) songe à reporter l’âge de leur départ de la vie active.

Le sondage a été mené par Ipsos Reid entre le 13 et le 20 décembre 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Canadiennes âgées de 45 ans et plus dont le revenu du ménage était d’au moins 60 000 dollars. Sa marge d’erreur est de +/- 3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

 

La rédaction