Les régimes de retraite cherchent les rendements

Par La rédaction | 17 novembre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Un homme d'affaire au milieu d'un champ avec son ordinateur. Il regarde au loin avec des jumelles.
Avalon_Studio / iStock

Les régimes de retraite disposent de beaucoup de liquidités, mais peinent à trouver des investissements attrayants pour ces dernières, témoigne le Wall Street Journal.

Les investissements traditionnels présentent tous des risques. Les crises financières sont préjudiciables aux actions, il suffit de penser à comment ces dernières se sont comportées en 2008. Mais à l’inverse, les obligations offrent des rendements qui avoisinent le zéro, surtout dans les périodes de faibles taux d’intérêt, comme ce que nous vivons depuis une décennie.

Les régimes de retraite ont donc décidé de regarder davantage vers les actifs non traditionnels. Toutefois la complexité des montages financiers des grands projets d’infrastructures et d’immobilier bloquent les liquidités pendant des années.

Sans parler des nouvelles formes de volatilité, découlant de situations exceptionnelles dues à la COVID-19, comme les bureaux vides.

Pour surmonter ces écueils, certains proposent donc de nouveaux types d’investissements. Par exemple, au printemps, le fonds de pension de la police et des pompiers de Jacksonville, en Floride, a approuvé un premier investissement de 100 millions de dollars américains (M$ US) dans un portefeuille de crédit privé. Dans la même veine, cet automne, le fonds de pension des pompiers de Houston a décidé d’investir dans les bitcoins et l’ether pour 25 M$ US.

D’autres fonds se disent que la situation actuelle va certainement bientôt changer. Si les faibles taux d’intérêt persistent, cela pourrait bien signer la fin de ces incroyables rendements, surtout si l’on prend en compte le ralentissement de la politique monétaire accommodante des banques centrales.

Ainsi, peut-être qu’il vaut mieux garder ces liquidités sous le coude, car elles permettront d’équilibrer les rendements faibles à venir.

La rédaction