Baisse des emprunts hypothécaires et de l’endettement des ménages

Par Yves Rivard | 20 juin 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un marché d’actions fort et une hausse des prix des maisons auraient contribué à rendre les Canadiens plus riches au cours du 1er trimestre de 2014, en les aidant, de façon modeste, à réduire leur taux d’endettement. Greg Quinn, de l’agence Bloomberg, signe un article sur le sujet en date du 19 juin, dont voici un résumé.

L’année dernière, le Canada aurait connu une hausse de 7,2 % de nouveaux riches, selon Statistique Canada, ce qui serait toutefois inférieur à de nombreux autres pays industrialisés. Le niveau du marché du crédit hypothécaire par rapport au revenu réel disponible aurait connu une légère inflexion, passant de 163,9 % au 4e trimestre 2013 à 163.2 % au 1er trimestre 2014.

L’article cite Douglas Porter, chef économiste à la BMO : « Bien qu’il soit tentant d’y voir le début d’un tournant, cela ne représente pas un fait décisif en rapport avec la tendance à la hausse. Avant de se féliciter mutuellement, les directeurs de politiques devraient prendre en considération que les données fournies ne sont pas saisonnalisées. L’indice dette-revenu a régressé au cours des cinq derniers premiers trimestres, avant de rebondir au printemps et à l’été, périodes d’achat de résidences par excellence ».

La dette hypothécaire enregistrée à la fin du 1er trimestre serait en hausse de 0,6 % par rapport au trimestre précédent, soit la plus lente progression depuis 2009, à plus de 1,1 trillion de dollars. Au cours de cette période, le crédit à la consommation a fléchi de 0,3 % par rapport au 4e trimestre 2013 à 507 milliards de dollars. Cette fluctuation serait survenue alors que la valeur résidentielle nette a connu un gain de 2,5 % au cours du 1er trimestre, redevable à un bond de 3,2 % de la valeur des actions et obligations et d’une hausse de 2 % de l’immoblier résidentiel. Plus concrètement : la valeur résidentielle nette aurait atteint 222 600 dollars per capita au cours du 1er trimestre.

En conclusion, l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a déclaré plus tôt cette semaine que les ventes du mois de mai étaient en hausse de 5,9 % par rapport à avril, soit la plus forte augmentation mois par mois depuis quatre ans. Le prix moyen des résidences vendues en mai était, pour sa part, en hausse de 7,1 % comparativement à 2013.

Yves Rivard