De grandes banques prédisent une année difficile

Par La rédaction | 7 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les économistes en chef de certaines grandes banques canadiennes s’attendent à une année difficile pour le Canada, notamment en raison de la faiblesse des prix du pétrole, rapporte La Presse canadienne.

Dans ce contexte, si le quatrième trimestre de 2015 se solde par une croissance économique, il le fera « de justesse », a estimé mardi l’économiste en chef de la Banque de Montréal, Douglas Porter, dans un discours devant l’Economic Club of Canada, à Toronto.

Le secteur des ressources naturelles a été fortement touché au pays par la chute des cours du brut, qui sont passés de plus de 105 $US le baril en juin 2014 à moins de 40 $US ces derniers mois. Au même moment, les cours d’autres matières premières reculaient eux aussi à leur plus faible niveau depuis des années.

PAS MIEUX QUE 2015

Selon Douglas Porter, le cru 2015 a été l’un des pires des dernières décennies en ce qui concerne la croissance économique et le taux de croissance anticipé pour 2016 n’est pas tellement plus élevé.

En outre, le dollar canadien, qui a plongé avec le prix de l’or noir, n’a probablement pas terminé sa dégringolade, a-t-il indiqué, ajoutant que ces mauvaises perspectives pourraient faire en sorte que le huard plonge sous la barre des 0,70 $US avant de recommencer à s’apprécier.

De son côté, l’économiste en chef de la Banque CIBC, Avery Shenfeld, a jugé que 2016 risquait d’être une année décevante pour l’économie mondiale dans son ensemble et que le Canada ne serait pas épargné.

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