De plus en plus coûteux d’être propriétaire

Par Ronald McKenzie | 28 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le rêve d’acheter une maison risque de devenir irréalisable pour un nombre croissant de jeunes familles québécoises, si l’on se fie aux dernières mesures d’accessibilité à la propriété de RBC.

En effet, au 3e trimestre, les indicateurs pour l’ensemble de la province se sont détériorés. Pour les cottages, la mesure d’accessibilité a progressé de 0,6 point de pourcentage pour s’établir à 42,9 %. Celle pour les bungalows a monté de 0,5 point et se fixe à 33,9 %. La mesure de RBC pour les condos est demeurée à 26,4 %.

À Montréal, les mesures de RBC se sont accrues légèrement pour toutes les catégories :

  • Cottages : + 0,9 point de pourcentage à 50,6 %.
  • Bungalows : + 0,3 point à 38,3 %.
  • Condos : + 0,2 point à 30,5 %.

Rappelons que les mesures d’accessibilité de RBC expriment la part du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer au paiement des coûts de propriété d’une résidence. Plus elles augmentent, plus il est onéreux de posséder une maison.

De manière générale, les coûts de propriété « demeurent assez raisonnables au Québec », dit RBC. En effet, ailleurs au Canada, les propriétaires d’un cottage doivent maintenant consacrer 48,9 % de leur revenu brut aux paiements hypothécaires, aux taxes municipales et scolaires, et à tous les autres frais reliés à leur propriété. Pour un bungalow, c’est 43,3 %.

C’est toujours à Vancouver que l’accès à la propriété est le plus restreint. Les frais associés à une maison de plain-pied représentent… 84,2 % du revenu brut des ménages! En comparaison, le même type de propriété est associé à 55,6 % du revenu des ménages à Toronto, 37,3 % à Ottawa, 33,7 % à Calgary et 32,9 % à Edmonton.

Selon RBC, une forte montée des taux d’intérêt constitue le plus grand risque au maintien de l’accessibilité à des niveaux acceptables au Canada. Mais elle croit que ce danger « est peu probable en ce moment ».

Ronald McKenzie