Des conseils pour les nouveaux parents

Par La rédaction | 12 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Child lying on the floor in front of a piggy bank

Vous avez des clients qui seront bientôt parents? Un récent sondage de H&R Block pourrait vous donner des pistes pour amorcer une discussion.

Selon ce sondage, mené par la firme Léger, la majorité des parents ne prévoient pas demander des crédits supplémentaires qui leur sont dus.

Fait saillant du sondage, près du deux tiers des parents (65 %) croient toujours, à tort, qu’ils peuvent déclarer leur enfant comme « personne à charge » s’ils continuent de soutenir ce dernier dans ses études postsecondaires, alors que plus de la moitié des parents ne savent pas qu’ils peuvent réclamer le Montant pour le transport en commun (ligne 364) pour les titres mensuels de transport de leurs enfants à charge.

Un peu plus du tiers (35 %) des parents sondés affirment qu’ils réclameront le montant pour la condition physique des enfants (ligne 365), qui est de 500 $ en 2013, alors qu’un parent sur cinq (21 %) compte réclamer le montant pour les activités artistiques (ligne 370). Lors de la dernière année fiscale, plus du deux tiers (69 %) des parents n’ont pas réclamé ce crédit d’impôt. Ce sont les parents âgés de 35 à 54 ans qui sont les plus nombreux à l’avoir réclamé (27 %), contre 12 % pour les parents âgés de 18 à 34 ans.

Finalement, moins de la moitié des parents qui ont des enfants de moins de 18 ans considèrent que les crédits d’impôt qu’ils reçoivent pour leurs enfants font une différence quant à leur remboursement d’impôt.

Aux vu des résultats de ce sondage, H&R Block propose quelques conseils, à partager avec vos clients.

1. Aviser l’ARC dès la naissance

Selon H&R Block, la grande majorité des hôpitaux a les papiers nécessaires pour inscrire le nouveau-né auprès de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Cet enregistrement permet de recevoir la Prestation fiscale canadienne pour enfant (PFCE), le crédit TPS et la Prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE). Fait à noter, le crédit TPS et la PFCE sont basés sur le revenu des parents.

2. Le Crédit d’impôt pour enfants

Pour chacun de leurs enfants de moins de 18 ans, les parents peuvent réclamer le Crédit d’impôt pour enfant, soit une économie d’impôt fédéral de 335 $ par enfant. S’il est impossible pour un parent d’utiliser ce montant pour réduire son impôt à payer, il peut transférer le montant inutilisé à son époux ou conjoint de fait, rappelle H&R Block.

3. La PUGE

Tous les parents d’enfants de moins de six ans peuvent réclamer la PUGE, et ce, peu importe le revenu familial. La prestation est de 100 $ par mois et est imposable au conjoint qui a le revenu le plus faible.

4. Demander un numéro d’assurance sociale (NAS)

Même si le nouveau-né ne travaillera pas avant au moins 16 ans, demander un NAS pour lui permet notamment de lui ouvrir un REEE.

5. Bon d’étude canadien

Destiné aux familles à faible revenu, il s’agit d’un paiement unique de 500 $ du gouvernement fédéral dans le REEE des enfants admissibles au Bon d’étude canadien, ainsi qu’un dépôt de 100 $ chaque année suivante pour lequel le principal responsable de l’enfant reçoit le Supplément de la prestation nationale pour enfants.

Liens utiles : Prestations pour enfants et familles (ARC) La Régie des rentes du Québec et le Soutien aux enfants

À lire également : Le trois quarts des parents canadiens n’ont pas de REEE

La rédaction