Desjardins investit dans une étude sur les véhicules hybrides

24 avril 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le Mouvement Desjardins s’associe avec la firme américaine EnerSys pour commanditer une importante étude sur les véhicules hybrides à batterie rechargeable. Ce sont des chercheurs de l’Université Laval, à Québec, qui dirigeront les travaux.

Ni Desjardins ni EnerSys n’ont voulu dévoiler le montant de leur aide financière. Située en Pennsylvanie, la firme EnerSys est le plus grand producteur mondial de batteries industrielles.

La voiture testée sera une hybride Toyota Prius, dont la batterie standard sera remplacée par une batterie au lithium-ion haute performance lui assurant une autonomie de plus de 70 km. Cette batterie pourra être branchée et rechargée à partir d’une prise de courant domestique.

Les chercheurs évalueront le comportement de cette voiture en milieu urbain, en optimiseront le rendement et les performances, étudieront les façons d’améliorer les techniques de recharge par le développement de bornes d’alimentation et testeront des technologies d’interconnexion entre la batterie et le réseau électrique.

Ils se pencheront également sur les divers impacts économiques, environnementaux et sociaux de l’utilisation de ce type de véhicule. Ils évalueront la rentabilité financière de cette auto hybride pour les consommateurs sera soupesée, mesureront les coûts de l’installation de bornes d’alimentation ainsi que les modes de paiement au cours des recharges, et élaboreront avec Desjardins des contrats financiers novateurs pour ce type de véhicule.

«Si les tests sont concluants, nous examinerons la pertinence de développer des prêts autos particuliers. En effet, ce type de véhicule hybride risque de coûter plus cher à l’achat, mais sa durée de vie sera plus longue. Il faudra donc articuler un produit qui tient compte de ces facteurs et qui en rendra l’achat attrayant», a indiqué André Chapleau, porte-parole du Mouvement Desjardins.

Des résultats positifs de ce premier projet-pilote mèneront à une deuxième phase de cette étude, qui pourrait inclure jusqu’à 50 véhicules à la grandeur de la ville de Québec.