Difficile 2e trimestre pour l’industrie canadienne des valeurs mobilières

9 septembre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Après un 1er trimestre laborieux, l’industrie canadienne des valeurs mobilières affiche une rentabilité encore plus décevante au 2e trimestre. En effet, le bénéfice net du secteur s’est chiffré à 489 millions de dollars, en baisse de 7 % sur le 1er trimestre, et en chute de 39 % par rapport à l’an dernier.

« Les services bancaires d’investissement et les activités de teneurs du marché exercées par les sociétés de courtage ont le plus souffert de la faiblesse récente des marchés. La volatilité des marchés et les inquiétudes concernant l’avenir de l’économie mondiale continuent à saper l’optimisme des investisseurs. La performance future du secteur dépendra surtout de l’amélioration des marchés », a indiqué Jack Rando, directeur des marchés des capitaux à l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).

Les revenus ont reculé tous azimuts. Les honoraires des services-conseils aux entreprises, par exemple, ont fondu de 36 % en comparaison avec ceux du 2e trimestre de 2007. Pour leur part, les produits issus de la vente de fonds communs ont atteint 510 millions de dollars, soit 11 % de moins qu’en 2007, qui était déjà une année assez ordinaire.

Malgré ces données déprimantes l’ACCVM demeure positive. Les paramètres fondamentaux du secteur continuent d’être solides, dit-elle. Même si le nombre de sociétés du secteur est resté le même, 175 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur durant le trimestre. Près de 60 % de ces nouveaux emplois sont le fait des sociétés intégrées. « Étant donné le coût important nécessaire pour former le personnel professionnel, des suppressions de postes massives sont improbables à moins d’une grave détérioration du marché et du secteur », a souligné l’ACCVM.