Finances : les Québécois sont moins anxieux

À l’échelle du Canada, ce sont les Québécois qui sont aujourd’hui les moins anxieux par rapport à leurs finances comparativement au début de la pandémie, révèle un sondage de la Banque Scotia.

Près d’un quart (24 %) des répondants du Québec se disent inquiets pour leurs finances par rapport à 42 % des Canadiens. Les résultats par province montrent que la proportion de personnes nerveuses à propos de leurs finances est nettement plus élevée en Ontario (40 %), en Alberta (39 %), et dans les provinces de l’Atlantique (39 %). C’est dans le Grand Toronto (50 %) que les répondants sont le plus inquiet comparativement à Vancouver (40 %) et Montréal (33 %).

Par ailleurs, l’inquiétude est plus grande chez les 18-34 ans (51 %) que chez les 55 ans et plus (31 %).

Toutefois, une forte proportion de Québécois (76 %) s’inquiète de l’augmentation du coût de la vie, mais c’est moins que les provinces de l’Atlantique (92 %), l’Alberta (88 %), l’Ontario (81 %) et la Colombie-Britannique (78 %).

Avec la reprise des activités de socialisation, les occasions de dépenser se font plus nombreuses et 55 % des Canadiens s’attendent à avoir de plus en plus de mal à épargner. Près de deux Canadiens sur trois (63 %) n’ont pas l’intention de revenir aux habitudes de consommation qu’ils avaient avant la pandémie, et 53 % entendent même réduire encore davantage leurs dépenses.

« Au début de l’année, on voyait les Canadiens réduire leurs dépenses, se surveiller et s’adapter minutieusement à la pandémie. Six mois plus tard, les restrictions s’estompent, l’économie recommence à tourner, mais les Canadiens tiennent à préserver leurs bonnes habitudes, constate Boyan Ivanov, planificateur financier et représentant de courtier en épargne collective chez Gestion de patrimoine Scotia. Mais notre sondage révèle que malgré ces habitudes saines, les Canadiens demeurent inquiets pour leurs finances. »

DES CONSEILS POUR CALMER L’ANXIÉTÉ

• Ne pas essayer de se débrouiller tout seul. Rappelez à vos clients que vous êtes là pour eux et que vous pouvez les aider à atténuer certaines inquiétudes au sortir de la pandémie.
• Être paré à toute éventualité. Si la pandémie nous a appris une chose, c’est bien qu’il faut savoir parer aux imprévus. Aidez vos clients à constituer un fonds d’urgence où ils déposeront une certaine somme chaque mois. C’est le meilleur moyen de disposer de liquidités en cas de revers.
• Surveillez les abonnements automatiques. Bien des gens, pendant le confinement, se sont abonnés à des services permanents comme les plateformes de diffusion en continu. Parfois, on oublie ces abonnements pendant qu’ils continuent à être facturés. Parlez-en avec vos clients et conseillez-leur de consulter leurs relevés de carte de crédit pour voir s’ils ne pourraient pas en éliminer.