Le monde financier en gestion de crise

Par La rédaction | 10 mars 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les institutions financières canadiennes ont commencé à protéger leurs activités essentielles de la propagation du coronavirus.

La Caisse de dépôt et placement du Québec a donné instruction à ses employés de ne plus se rendre en Californie ni dans l’état de Washington, qui figurent parmi les États américains les plus touchés par la propagation du COVID-19, relève Bloomberg.

Les grandes banques canadiennes, comme la RBC, la Banque Nationale, la BMO et la CIBC, ont commencé à diviser leurs salles de marché au Canada et à l’étranger, mentionne le Financial Post.

Des employés sont installés dans des salles séparées, qui peuvent prendre le relais des salles de marché en activité. Ces mesures permettent de disposer de plusieurs salles opérationnelles, au cas où l’une d’elles soit affectée par le coronavirus. Les banques visent ainsi à maintenir l’ensemble de leurs activités dans toutes les fonctions clés.

Aux États-Unis, JPMorgan, Morgan Stanley et Bank of America ont aussi divisé leurs salles de marché pour que leurs employés travaillent sur différents sites.

L’OCRCVM SURVEILLE À DISTANCE

De son côté, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a commencé à exécuter des éléments de ses plans de continuité des activités (PCA), « pour veiller à ce que ses fonctions essentielles continuent d’être accomplies sans interruption », précise l’organisme.

L’OCRCVM poursuit ses activités, tout en privilégiant la surveillance à distance. « Nous continuons d’assumer nos responsabilités liées à la surveillance des marchés, et effectuons les inspections des sociétés de placement à distance dans la mesure du possible », souligne l’OCRCVM.

L’organisme s’apprête à publier une note d’orientation des PCA qui traitera des effets d’une pandémie potentielle.

La rédaction