L’immobilier, la différence entre investisseurs et professionnels

Par La rédaction | 7 janvier 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les investisseurs et les professionnels de la finance tendent à adopter une allocation d’actifs similaire, à l’exception notable de l’immobilier.

On pourrait croire que l’allocation d’actifs est très différente selon qu’elle est effectuée par des particuliers ou par des experts. Or, cette idée semble être un préjugé, selon un récent sondage.

L’enquête a demandé à un échantillon d’investisseurs et de professionnels comment ils investiraient un million de dollars en vue de la retraite. Les particuliers ont placé 20 % de ce montant dans des actions ou des fonds générateurs de revenus, 13,6 % dans des rentes, 11,1 % dans des certificats de dépôt, 10,5 % dans des obligations, 10,1 % dans d’autres investissements en actions, 8,3 % dans des placements alternatifs, 4,3 % dans des actions internationales, 3,9 % dans des titres au moment d’introductions en bourse (IPO) ou des investissements similaires et 3,6 % dans des cryptomonnaies, détaille un rapport de la firme Cannex et de l’Alliance for Lifetime Income.

Ces investisseurs ont aussi alloué 14,4 % de la valeur de leur portefeuille à l’immobilier, excluant leur résidence principale. C’est là que se situe la différence principale avec les professionnels de la finance, rapporte Investment News.

En effet, les spécialistes ont construit leur portefeuille avec 30,6% de titres américains versant des dividendes, 20,7% d’obligations, 18% de rentes, 14,4% d’autres investissements en actions américaines, 8,1% de titres internationaux, 3,8% d’alternatives, 2% d’immobilier, 1,5% de certificats de dépôt, 0,4% de cryptomonnaies et 0,4% de titres au moment d’introductions en bourse (IPO) ou d’investissements similaires.

Cette proximité dans les choix des professionnels et des investisseurs est plutôt rassurante, commente Tamiko Toland, directrice des marchés de la retraite chez Cannex.

Certes, les investisseurs ont accordé une part bien plus importante à l’immobilier. Mais il est possible que les répondants aient incorrectement interprété cette option, précise Tamiko Toland

Par ailleurs, une différence sensible est apparue quant à l’importance accordée aux rentes incluant du revenu garanti. Si 80 % des gens se sont dits intéressés, et 81 % des conseillers ont dit que leurs clients étaient intéressés par ces rentes, le niveau d’enthousiasme n’est pas aussi proche. En effet, la moitié (49 %) des investisseurs ont indiqué qu’ils étaient extrêmement intéressés, tandis que seulement 18 % des conseillers ont évalué le niveau d’enthousiasme de leurs clients de manière aussi élevée.

Le sondage a été réalisée en août et en septembre auprès de plus de 2 000 investisseurs âgés de 45 à 75 ans, et de plus de 500 courtiers et conseillers inscrits.